Genre : les femmes appelées à s’éduquer pour plus de responsabilité

Vendredi 28 Mars 2014 - 17:33

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Soucieuse de promouvoir l’éducation auprès des femmes et surtout des jeunes filles pour les aider à affronter les problèmes de la vie quotidienne, la Clinique juridique de l’arrondissement 2 Bacongo a animé le 28 mars, à Brazzaville, une conférence-débat sur le thème : « L’éducation des femmes et des jeunes filles francophones »

L’objectif de cette rencontre était de faire comprendre aux femmes en général, et aux jeunes filles en particulier, l’importance d’aller à l’école non seulement pour s’instruire, mais aussi pour acquérir une bonne éducation. Il s’agit, comme l’a déclaré la présidente de la Clinique juridique de Bacongo, Yvonne Kimbembe, de sortir du « statut » d’analphabète aux conséquences néfastes afin que les femmes jouent véritablement leur rôle dans les foyers et, partant, dans la société.

Pour jouer ce rôle, a-t-elle précisé, un minimum de connaissance est exigé de la femme. « Il s’agit de revenir aux fondamentaux qui consistent à faire de la mère la responsable de ses enfants », a-t-elle expliqué.

Yvonne Kimbembe a rappelé que le message lancé à l’issue du deuxième forum des femmes francophones tenu à Kinshasa du 3 au 4 mars était le même. « L’éducation des femmes et des filles est très importante, surtout l’éducation scolaire qui est obligatoire jusqu’à l’âge de seize ans et, à notre niveau, l’éducation est vécue au quotidien. L’éducation est transversale : elle concerne les familles, l’école et la société », a-t-elle souligné.

« Notre message est que les femmes de l’arrondissement 2, Bacongo, comprennent qu’elles sont utiles. Mais pour être utile, il faut être éduqué ; être éduqué, c’est avoir un minimum de connaissances ; et pour avoir ce minimum, il faut aller à l’école. Autrement dit, il faut alphabétiser celles qui ne savent ni lire et ni écrire », a-t-elle expliqué.

Yvonne Kimbembe a indiqué que la Clinique juridique finançait cette activité pour soutenir les femmes. Elle a aussi fustigé l’attitude démissionnaire de certains parents, qui renoncent aujourd’hui à ramener leur progéniture sur le bon chemin. Elle a enfin exhorté les femmes et les filles à prendre conscience que leur mieux-être était utile à la bonne marche de leur foyer et de toute la société.

Jean Jacques Koubemba