Genre : les femmes sensibilisées sur leurs droits et devoirs

Vendredi 20 Juin 2014 - 19:07

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Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale Genre, la directrice départementale de la Promotion de la femme, Pascaline Ekolo Lopandza, a ouvert le 20 juin, à la Maison de la femme, la campagne d’information, d’éducation et de communication sur le droit des femmes et des jeunes filles au Congo

Cette campagne, qui a débuté dans l’arrondissement 9, Djiri, s’étendra aux autres arrondissements afin de faire connaître aux premières intéressées les lois portant protection à la femme et à l’enfant, souvent méconnues par la population.

La cérémonie a été marquée par la communication de Dieudonné Boukaka, magistrat à la Cour d’appel, sur « les droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles ».

Dieudonné Boukaka s’est appuyé sur les lois et articles du Code de la famille portant sur les droits et devoirs de la femme, le droit au mariage, le droit à la pension alimentaire, au divorce, aux régimes matrimoniaux, aux droits successoraux, aux droits de l’enfant ainsi qu’à la responsabilité pénale et civile.

Selon lui, les femmes congolaises sont maintenues dans leur position d’infériorité en raison de la méconnaissance de leurs droits. Elles ont le droit de demander le divorce en cas d’infidélité, d’une absence prolongée au foyer, d’injures et de pratiques du fétichisme, en fournissant des preuves de nature à convaincre le tribunal.

Cette communication a suscité des interrogations au sein des femmes de Djiri, notamment sur le manque de professionnalisme des dépositaires de loi, l’irresponsabilité de certains hommes, les violences faites aux femmes et aux enfants, les droits du mariage coutumier, la prise en charge d’une fille violée ainsi que les pénalités réservées à l’auteur de crime.

En réponse à ces questions, le magistrat a encouragé les femmes à s’armer de courage pour dénoncer les viols et à contacter les services habilités pour signaler les faits.

Lydie Gisèle Oko