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Lundi 30 Septembre 2019 - 12:36

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Ce qu’attend aujourd’hui incontestablement des plus hautes autorités publiques, autrement dit du chef de l’Etat et du gouvernement, la société civile sous toutes ses formes, c’est bien des signaux forts : signaux pour la remise en ordre des finances publiques, bien sûr, dont la dérive a provoqué chez nous une crise économique de grande ampleur, mais signaux aussi pour une modernisation de la gouvernance qui génèrera elle-même une forte réduction des dépenses publiques et permettra de ce fait la relance de la croissance.

A moins de deux ans de l’élection présidentielle et trois ans des élections législatives, le temps est désormais compté pour la République. Si ses dirigeants, à tous les niveaux de l’Etat, ne prennent pas les mesures qui permettront au Congo de respecter les engagements pris à l’égard de la communauté internationale via le Fonds monétaire international et de répondre aux attentes des citoyens, parmi lesquelles figure en bonne place la relance de l’économie dans tous ses secteurs, l’on peut être certain que ces deux échéances, auxquelles s’ajoutera celle des élections locales, verront les lignes bouger sérieusement sur la table du jeu politique.

Ceci est d’autant plus certain que les citoyens congolais ont fait preuve, tout au long de la crise qui les frappait durement, d’une sagesse dont peu de peuples témoignent de par le vaste monde comme le démontre chaque jour l’actualité sur les cinq continents. Ne répondant pas aux appels des opposants radicaux qui les incitaient à descendre dans la rue et s’organisant collectivement pour lutter contre la baisse du niveau de vie générée par la chute des investissements puis la hausse du chômage sur toute l’étendue du territoire national, ces mêmes citoyens ont fait preuve d’une maturité qui mérite le respect. Mais qui mérite aussi, écrivons-le sans l’ombre d’un doute, d’être récompensée par la remise en ordre de la gestion publique dont il est ici question.

S’il ne nous appartient pas de dire quelles mesures les plus hautes autorités de la République devraient prendre aujourd’hui pour répondre aux attentes de la société civile, il nous revient d’insister sur le fait que le temps est venu de lui envoyer des signaux forts dans tous les champs de la gouvernance publique. Il y a, en effet, urgence !

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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