Gestion durable des forêts d'Afrique centrale : les partenaires internationaux réitèrent leur soutien

Samedi 11 Octobre 2014 - 13:30

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À l’issue de la 14e session de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), tenue les 8 et 9 octobre à Brazzaville, les partenaires nationaux et internationaux ont renouvelé leur volonté d’appuyer cette institution sous-régionale dans la conservation de la biodiversité en vue de lutter contre les effets liés aux changements climatiques.

« Depuis la création de cette institution, l’Allemagne est engagée à accompagner le secrétariat exécutif et les activités définies. Nous sommes prêts à continuer avec notre appui », a déclaré Hans Schipulle, le représentant du ministère de l’Économie, de la coopération et du développement de l’Allemagne. 

Saluant l’appui multiforme dont bénéficie déjà la Comifac, le ministre congolais de l’Économie forestière et du développement durable, Henri Djombo, a invité les pays africains et la communauté internationale à conjuguer davantage des efforts pour restaurer l’équilibre mondial et combattre le réchauffement climatique. Car, a-t-il souligné : « La gestion durable du bassin du Congo a dépassé les limites nationales de nos pays, de notre sous-région pour atteindre la dimension globale. Donc il faut tout faire pour réduire le déséquilibre qu’il y a entre les objectifs et les moyens financiers.»

En attendant l’aide internationale qui tarde à venir, Henri Djombo a annoncé la création du "fonds vert" par la Banque africaine de développement (BAD). « Certainement que c’est par le fonds vert de la BAD que passera celui de la communauté internationale. Il faut qu’on se prépare à anticiper. Nous sommes capables de concevoir des mécanismes propres permettant de financer notre action forestière », a-t-il affirmé.

Créée en 2002 par les chefs d’États d’Afrique centrale, en marge du sommet mondial sur le développement durable, la Comifac a pour objectif d’appuyer la mise en œuvre des projets visant la gestion durable des forêts dans le bassin du Congo. Elle figure désormais parmi les institutions qui bénéficient du statut d’observateur au sein de l’Assemblée générale des Nations unies.

Dans le cadre du processus de réduction des gaz à effets de serre, les pays du bassin du Congo ont mis en œuvre un plan concerté pour la conservation et la gestion durable de leurs écosystèmes forestiers. Il s’agit de l’aménagement durable des concessions forestières. Aujourd'hui, 50 millions d’hectares sont sous aménagement, dont 30 millions d’hectares dotés de plans d’aménagement, 5 millions d’hectares de forêts certifiées puis environ 37 millions d’hectares d’aires protégées.

                            

Lopelle Mboussa Gassia