Grand écran : Kinshasa Kids à l’affiche à l’Institut français

Mercredi 23 Octobre 2013 - 19:40

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Prévue en présence de son réalisateur, le belge Marc-Henri Wajnberg, la projection du 25 octobre sous la Grande Halle sera suivie d’un débat.

Ce ne sera pas la première fois que le cinéaste se livrera à pareil exercice à Kinshasa. En effet, il convient de rappeler que Kinshasa kids avait connu sa grande première kinoise à l’Institut national des arts (INA) le 19 juin dernier. La programmation spéciale organisée autour du film avec le concours du Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) avait donné lieu à trois autres projections à la suite de la première dans la même semaine, soit du 19 au 21 juin. Après l’INA, c’était autour du CWB, du K-Mu Théâtre et du Tarmac des Auteurs de lui consacrer une soirée. Et il était alors prévu, à l’instar de la prochaine projection à la Halle de la Gombe, que Marc-Henri Wajnberg assiste à chacune des précédentes.

Entièrement tournée dans la capitale de la RDC, d'où son nom, le film à situer entre documentaire et fiction met les projecteurs sur huit enfants des rues. Et il se trouve que la seule fille du groupe n’est autre que la jeune actrice Rachel Mwanza, alors parfaite inconnue. Découverte à la faveur du tournage de Kinshasa kids, voilà deux ans, elle sera intégrée par la suite dans celui du désormais célèbre Rebelle. Ce, alors qu’elle faisait là ses premiers pas dans le cinéma, elle deviendra donc les mois suivants l’héroïne du long métrage du Canadien Kim Nguyen avant même la sortie du premier, qui a eu lieu en Belgique le 6 février dernier.

Les « vedettes » de Kinshasa kids, c’est bien le cas de le dire, dont la majorité est accusée de sorcellerie et a été bannie de leurs familles respectives, ont paradoxalement, malgré leur vie précaire, l’âme joyeuse. L’insouciance de l’enfance y est sans doute pour quelque chose mais aussi leur passion commune, ils aiment la musique et finissent, avec l’aide de l’atypique Bebson de la rue, à monter une sorte de groupe. La musique a l’effet d’un puissant ingrédient qui les aide à conjurer le mauvais sort mais pas seulement. Bien plus, ils s’en servent comme d’un instrument susceptible de les conduire à reprendre tant soit peu le contrôle de leurs vies.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Une séquence du film Kinshasa kids avec Bebson de la rue