Grand Kasaï : un plan d’assistance sanitaire d’urgence en voie d'être adopté

Samedi 21 Octobre 2017 - 14:45

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Le gouvernement et ses partenaires réfléchissent, à travers un forum ouvert au centre catholique Caritas par le ministre de la Santé publique, le Dr Oly Ilunga, sur  les priorités sanitaires dans la partie du pays qui a connu de graves violences à la suite des attaques des miliciens Kamwena Nsapu.

Les assises vont permettre aux participants de faire une analyse rapide de la situation sanitaire dans chaque province, en se focalisant aussi bien sur les infrastructures que sur le fonctionnement du système sanitaire et de la surveillance épidémiologique. Après cette analyse des besoins, il sera question d'identifier les partenaires intervenant sur le terrain,  dans le cadre  de la réponse sanitaire  à la crise dans chaque province, par type  et par zone d'intervention et d’évaluer le niveau de coordination  des intervenants opérant  sur le terrain.

 Il sera également question, durant ce forum, de déterminer les gaps  de la réponse sanitaire  à l’urgence dans chaque province  et de dégager les priorités  à financer  par le gouvernement  et ses partenaires. À la fin, les participants vont devoir adopter  un plan d'assistance sanitaire d’urgence  dans la région du Kasaï avec comme objectif limiter au maximum la souffrance de la population  et réparer  le système  de santé qui a été détruit. Pour le ministre de la Santé publique, la  réussite de ce plan d’urgence dépendra  de la capacité  de tous, gouvernement et partenaires. Le Dr Oly Ilunga a, par ailleurs, rappelé que la région du Kasaï a été confrontée à une situation d’insécurité causée par les affrontements entre les miliciens  Kamwena Nsapu et les forces de sécurité de la République Démocratique du Congo.

Cette insécurité a entraîné une situation humanitaire sans précédent, occasionnant de graves pertes en vies humaines et matérielles. La population  du grand Kasaï vit dans une précarité  sans nom. Pour le ministre de la Santé publique, cette situation augmente le risque d’éclosion des maladies tueuses, particulièrement pour les femmes et les enfants qui sont  tous vulnérables.

Aline Nzuzi

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