Grands lacs : un front commun contre la menace sécuritaire

Samedi 28 Janvier 2017 - 16:35

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Réunis le 25 janvier à Goma, les responsables de services de sécurité de la région  ont convenu de s’informer mutuellement des potentielles menaces qui peuvent se préparer par les groupes rebelles contre un État à partir du territoire étranger.

 

Les États membres de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (Cirgl) s’emploient à mettre tous les bouchées doubles pour garantir une sécurité efficiente et efficace à leurs frontières communes. C’est tout le sens de la réunion qui s’est tenue, le 25 janvier, à Goma entre les responsables des services de renseignement des États de cette organisation. Le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie, le Soudan, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, la Zambie, la RDC et l’Angola ont pris part à cette rencontre via leurs patrons de renseignement. À en croire le gouverneur du Nord-Kivu qui a aussi participé à cette réunion en sa qualité de numéro un de la province ayant abrité cette séance de travail, les participants ont convenu de s’informer mutuellement des potentielles menaces qui peuvent se préparer par les groupes rebelles contre un État à partir du territoire étranger.

Cette rencontre s’est révélée une réelle opportunité pour scruter la problématique des forces négatives à la base de l’insécurité récurrente dans la région. Les FDLR et autres ADF, LRA, Maï Maï Nyatura, NDC, APCLC, M23, etc. sont dorénavant dans le collimateur des services de renseignement des États concernés obligés d’intervenir en amont pour annihiler toute velléité de menace. C’est ainsi que les participants ont mis en relief la nécessité d’échanger des informations sécuritaires sur les menaces insurrectionnelles des groupes armés sur les États de la sous-région. Dans cet ordre d’idées, un mécanisme d’alerte et d’informations aux chefs d’États de la Cirgl a été envisagé pour faciliter la prise de décision rapide lors d’une imminente menace de déstabilisation d’un État de la région.

À propos du Centre fusion des renseignements installé à Goma et qui passe pour un important outil de travail pour le comité, il a été convenu de le redynamiser  et de renforcer les mécanismes et le management liés à son fonctionnement. Notons que cette réunion s’est tenue alors que la RDC redoute l’imminence d’une nouvelle insurrection armée du M23 dont les troupes seraient cantonnées à Bihanga en Ouganda, apprend-on.

 

Alain Diasso

                 

Alain Diasso

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