Hôpital de l'amitié sino-congolaise : plusieurs auxiliaires biomédicaux renforcent leurs capacités

Lundi 14 Avril 2014 - 14:00

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L’accueil, la définition du mot prélèvement, le personnel intéressé, l’équipement utilisé et les mesures de biosécurité constituent une préoccupation pour la direction de l’hôpital de l'amitié sino-congolaise de Mfilou qui en a fait ses chevaux de bataille

C’est dans cette optique que s’est tenu  le 12 avril, dans cet hôpital situé au septième arrondissement de Brazzaville, un atelier de recyclage axé sur les techniques de base en analyses biomédicales. Celui-ci poursuivait un double objectif : doter les auxiliaires biomédicaux d’une expertise suffisante dans la connaissance du prélèvement des examens de laboratoire et peaufiner leurs connaissances sur plusieurs aspects de la question, notamment sur le diagnostic du paludisme par la goutte épaisse et le test de diagnostic rapide (TDR), ainsi que sur l’intérêt de la bandelette urinaire dans les diagnostics biologiques.

Organisé par l’association Génération Vision Santé plus, le président de cette organisation, Fidèle Mambouéné, qui a été le principal animateur, a présenté aux participants les méthodes de travail au cours de cet échange.

Les différents prélèvements ont fait l’objet de simulation au cours de cet atelier. Par exemple, avant tout examen de laboratoire, il faut bien identifier le patient et le matériel, et respecter les normes, notamment la quantité de sang à recueillir dans un tube. « On ne doit pas prélever avec des seringues, car les résultats peuvent être faussés », a précisé Fidèle Mambouéné, qui a rappelé que le paludisme représentait la première cause de mortalité infantile au Congo (80%).

Guillaume Ondzé