Immigration clandestine : plusieurs personnes appréhendées par la police congolaise

 « J’ai mon mari qui vit ici. Je suis venue avec mon enfant et en plus, je porte une grossesse. Je sais qu’il faut des papiers, mais là-bas, c’est la souffrance. J’ai des enfants à nourrir, leur père est ici, que dois-je faire ? », a déclaré une femme que la police a présentée à la presse.

 « Les clandestins originaires, notamment de RDC ont, apparemment, embarqué vers 18 heures et ont navigué la nuit après avoir fait une escale dans une île. Ils ont tenté d’accoster au débarcadère de « Mamiwata » aux alentours de 4 heures », a indiqué le porte-parole de la police nationale, le colonel Jules Monkala-Tchoumou, au cours d’une communication, le 4 septembre à la direction générale de la police.

Devant l’ampleur de ce phénomène, il a attiré l’attention des services de police sur la vigilance que les autorités attendent d'eux avant d'insister sur la nécessité de lutter contre ce phénomène. Le colonel Jules Monkala-Tchoumou a, enfin, annoncé la poursuite de l’opération « Mbata Ya Bakolo ». «  Elle s’est, d’ailleurs, renforcée depuis quelques jours avec la lutte contre les nuisances sonores. Cette progression relève des dispositions de la loi relative à la protection de l’environnement sur les nuisances sonores qui ne sont ni plus, ni moins que les bruits qui provoquent une gêne pour les autres et qui nuisent également leur santé », a-t-il conclu.

Il a rapellé leur devoir aux chefs de quartiers et de blocs en évoquant l’apparition du Virus Ebola en RDC.