Infrastructures hydrauliques: le Maroc veut mobiliser 10,8 milliards d’euros

Vendredi 9 Novembre 2018 - 15:30

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La subvention servira à la construction de près de mille petits barrages et barrages collinaires dans les différentes régions du royaume entre 2019 et 2026, selon le ministre de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara.

Le projet entre dans le cadre d’un Plan national de l’eau, horizon 2030, avec pour ambition de  répondre aux besoins de la population en la matière et d’accompagner les grands chantiers lancés par le Maroc en vue d’éviter un déséquilibre entre la demande et l’offre de cette matière vitale.

Ce plan prévoit une panoplie de mesures afin d’assurer une gestion plus efficace des eaux, à travers l’élaboration d’un plan d’action fondé sur trois piliers essentiels, notamment l’augmentation à 80% de la moyenne nationale des rentabilités des réseaux de distribution d’eau potable à l’horizon 2025, le maintien du même niveau jusqu’à l’année 2030 à travers la réhabilitation des réseaux d’assainissement et le développement du système de comptage et de maintenance du réseau, outre les travaux de la découpe, l’organisation, la recherche et la réparation des fuites. Ce qui permettra de réduire la demande d’eau potable d’environ cent vingt millions mètres cubes par an d’ici à 2025.

À l’heure actuelle, le Maroc dispose de cent quarante-quatre grands barrages et de treize autres en cours de construction ainsi que deux cent cinquante-cinq barrages collinaires.

La « Tour Mohammed VI », la plus haute d’Afrique

Toujours dans le domaine des infrastructures, les autorités marocaines ambitionnent de construire la Tour la plus haute d’Afrique. Le lancement des travaux de  la « Tour Mohammed VI » ont démarré le 8 novembre à Salé, à quelques kilomètres de Rabat, en présence du roi Mohammed VI, qui a lui-même présidé la cérémonie.
Haute de cinquante-cinq étages, cette infrastructure comportera un hôtel, des bureaux, des résidences et même un observatoire sur les quatre derniers étages, dont BMCE Bank, l’entreprise du milliardaire marocain, Othman Benjelloun, à la base de l’ambitieux projet. Le coût prévisionnel des travaux est estimé à trois cent soixante-sept millions d’euros.
 

Yvette Reine Nzaba

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