Insécurité : baisse significative de violence sexuelle au sein des Fardc et de la PNC

Mardi 31 Mars 2015 - 19:00

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Un plan supplémentaire de lutte contre les violences sexuelles est en passe d’être lancé au sein de la police pour que ces genres de crimes ne restent pas impunis.

Les efforts consentis au niveau de la hiérarchie militaire et de la police pour endiguer le fléau des violences sexuelles commencent à produire leurs effets. L’atteinte du niveau zéro cas de viol au sein des Fardc et de la Police nationale congolaise (PNC) est loin d’être une simple vue de l’esprit, mais bien l’objectif ultime vers lequel tous les efforts devraient converger. La représentante spéciale de Ban Ki-moon chargée des questions de violence sexuelle s’est réjouie le 30 mars de la tendance à la baisse constatée sur cette matière ces dernières années.

Les dernières statistiques font état de 31% des cas répertoriés touchant aux violences sexuelles commises par les Fardc et de 69% perpétrés par des groupes armés. S’appuyant sur ces statistiques, Zainab Hawa Bangura estime que c’est la mise en œuvre d’une série des plans visant l’éradication de la  violence à l’échelle nationale qui aura boosté cette nouvelle donne. Au-delà des stratégies mises en place au niveau gouvernemental, une commission chargée du suivi  des violences sexuelles avait été mise sur pied au sein des forces armées de la RDC. Depuis septembre 2014, ce plan est mis en exécution et évolue sans anicroche. Mêmement à la PNC qui entretient déjà une unité de lutte contre les violences sexuelles.
Le projet, à en croire des sources proches de la PNC, vont être dupliquées dans les différentes localités dans tout le pays.  Cette structure œuvre notamment dans le domaine de la conduite des enquêtes, précisément dans la collecte et la préservation des éléments de preuve en cas de violence sexuelle pour mettre les données récoltées à la disposition du pouvoir judiciaire. Les agences des Nations unies, qui ont pris l’option de contribuer à toute action visant à rétablir l’état de droit, se sont résolues d’appuyer cette unité de police de lutte contre les violences sexuelles. 
                  

Alain Diasso