Insécurité : la résidence de Désiré-Israël Kazadi soufflée par les gaz lacrymogènes

Lundi 4 Décembre 2017 - 18:45

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Une fumée piquante et suffocante a envahi la maison de l'activiste de la liberté de presse à Kinshasa, indisposant ainsi tout le parage jusqu’à obliger les voisins à sortir de chez eux, alors que lui même, se trouvant à son domicile au moment des faits, refusait de se montrer à ses agresseurs.

 

La résidence du directeur de Freedom for journalist (FFJ) a été attaquée au gaz lacrymogène, le 3 décembre, vers 13 h. Selon un communiqué de l’organisation, cinq policiers de passage dans le voisinage y ont lancé deux grenades lacrymogènes. La fumée émanant de ces engins a affecté non seulement toute la maisonnée mais aussi des voisins qui sont sortis précipitamment dans la rue pour se mettre à l’abri.

La même source a indiqué q'un voisin de Désiré Israël Kazadi, militaire de son état, lui aussi touché par les effets de la fumée, s’est dépêché au commissariat de la police le plus proche pour porter plainte contre inconnus. De son côté, le directeur de FFJ n’a pas pu sortir de chez lui, n'ayant pas cerné le mobile de ses agresseurs. Kazadi s’est refusé de s’exprimer dans les médias, privilégiant l'enquête qui sera lancée à la suite de la plainte de son voisin.

FFJ documente chaque année des cas avérés d’atteinte à la liberté de la presse dans le pays. Pour l’année 2017, l’organisation a recensé environ cent vingt-neuf cas dont le dernier est l’interpellation de Daniel Safu, directeur de Les Points saillants, un périodique paraissant à Kinshasa.

Lucien Dianzenza

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