Inspection scolaire de Mvou-Mvou : une rentrée administrative réussie

Jeudi 21 Septembre 2017 - 19:15

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La rentrée administrative pour l’année scolaire 2017-2018 a eu lieu, le 18 septembre, à l’Inspection d’enseignement primaire de Mvou-Mvou sous la supervision de l'inspectrice Béatrice Tchicaillat Soungou. Le taux de présence du personnel a été de 79%.

 Dans sa mission de veiller au bon fonctionnement des écoles qui relèvent de sa circonscription scolaire, l’inspectrice de l’Enseignement primaire de Mvou-Mvou s’est entretenue avec les responsables des établissements publics, privés et conventionnés de son arrondissement dans le cadre des préparatifs de la rentrée scolaire 2017-2018. «La rentrée administrative 2017 à Mvou-Mvou a été une réussite. Nous avons enregistré les personnels administratifs présents à leur poste. En effet, sur 63 dont 49 femmes attendues 50 se sont présentés dont 38 femmes soit un pourcentage de 79,36% », s’est-elle réjouie lors d’un entretien avec les Dépêches de Brazzaville. L’inspection de Mvou-Mvou, a souligné Béatrice Tchicaillat Soungou, compte sept écoles publiques, trois écoles conventionnées catholiques et évangéliques et environ 40 écoles privées.

Répondant à la question sur le déficit des enseignements dans sa circonscription scolaire, elle a souligné que ce problème a été traité l’année dernière avec le directeur général de l’Enseignement primaire. « Le directeur général de l’Enseignement primaire était descendu à Pointe-Noire pour tenter de trouver une  solution à ce problème. J’ai mobilisé plus de 22 enseignants titulaires de CFM, qui enseignaient dans les privés, ceux qui sont formés dans les écoles normales mais qui ne sont pas encore intégrés à la Fonction publique. J’ai élaboré une liste que j’ai présentée au directeur général. Nous utilisons ces enseignants comme des bénévoles dans les écoles publiques pour résorber le problème de déficit. Cette liste va combler le déficit sur 5 ans », a-t-elle martelé.

Construire les logements des enseignants au sein des écoles pour sécuriser les lieux 

L’oratrice a également ajouté que c’est un contrat de 5 ans qui sera conclu par l’intégration desdits enseignants à la Fonction publique. « Ce matin encore, j’ai eu une réunion avec ces jeunes enseignants pour leur repréciser les closes du contrat. Ils doivent abandonner le privé pour évoluer à l’école publique parce qu’il y aura les  contrôles. Je suis certaine qu’ils pourront être intégrés à la Fonction publique même avant la cinquième année », a-t-elle dit. Le déficit d’enseignement étant résolu, la difficulté majeur, a-t-elle ajouté, reste l’insécurité des établissements, alors que ceux-ci sont clôturés. « Les vandales font tout pour venir voler les portes des salles de classes et font n’importe quoi dans les salles. Maintes fois, on a envoyé les rapports à la hiérarchie mais il n y a pas eu de suite. La solutionn, a-t-elle poursuivi, serait de construire les logements dans les enceintes des écoles pour loger au moins trois enseignants pour assurer la sécurité des lieux. Et leur présence ferait fuir ces vandales », s’est-elle assuré.

L’inspectrice de l’enseignement primaire de Mvou-Mvou a, par ailleurs, remercié l’un des candidats malheureux aux élections législatives qui a résolu tant soit peu le problème des tables-bancs dans ces écoles. Mais, s’agissant de leurs conditions de travail très mediocres,  l'inspectrice s’est dite très épuisée de se plaindre. « Nous travaillons depuis plusieurs années dans ses conditions, on a toujours écrit mais pas de suite favorable et donc on fait avec ».

Charlem Léa Legnoki

Légendes et crédits photo : 

Béatrice Tchicaillat Soungou "Adiac"

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