Institutions financières : une banque congolaise va collaborer avec la China Bank

Mardi 11 Septembre 2018 - 11:52

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La Raw Bank, leader dans le secteur bancaire national depuis plus de seize ans, vient de signer un accord qui met en place l’Association interbancaire sino-africaine à Pékin.

La banque congolaise a intégré l’Association interbancaire sino-africaine (Caiba) en tant que membre fondateur. Pour l’heure, elle est l’unique banque locale à représenter la République démocratique du Congo au sein de la coopération constituée d’un total de seize institutions financières internationales et panafricaines. Elle retrouve d’autres banques puissantes de la région comme la Standard Bank, l’Absa et l’Attijariwafa Bank. La mission de cette plate-forme est de renforcer les relations économiques et les investissements entre la Chine et les pays africains.

Renforcement de la coopération sino-africaine

La signature de l’accord apparaît comme l’une des retombées positives du Forum sur la coopération sino-africaine qui se présente aujourd’hui comme une véritable institution. Un communiqué officiel publié à cet effet par la Raw bank confirme « la création du premier mécanisme multilatéral de coopération financière entre la Chine et l’Afrique ». De cet accord, l’on apprend que le but poursuivi est le renforcement de la coopération entre l’Empire du milieu et le continent africain. Pour consolider le partenariat actuel, le président chinois, Xi Jipping, évoque la planification de dix principaux plans de coopération entre son pays et l’Afrique. Par ailleurs, il parle aussi d’au moins huit actions majeures de la coopération sino-africaine planifiées dans divers domaines : l’interconnexion des infrastructures Chine-Afrique, la coopération internationale et les échanges en sciences humaines.

La Chine plaide pour une collaboration plus étroite entre ses institutions et les pays africains pour répondre au déficit des financements nécessaires pour l’Afrique dans les domaines aussi stratégiques que l’industrialisation, la connectivité des infrastructures et la réduction de la pauvreté. Justement, la Caiba s’attèlera à combler cette insuffisance en veillant bien entendu au sacro-saint principe du gagnant-gagnant. A terme, l’objectif est d’assurer un développement commun de meilleure qualité. Nous y reviendrons.  

Laurent Essolomwa

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