Intégration : vers la mise en place d’une zone de libre échange Comsesa-EAC-SADC

Le forum prend fin le 12 septembre. Les objectifs sont multiples, à savoir : la promotion du développement socio-économique des peuples de la région à travers la création d’emploi, et de la richesse et l’élimination de la pauvreté, de la faim, et de la maladie à travers le renforcement des capacités. Le but est aussi de parvenir à promouvoir l’innovation et les infrastructures physiques et informatiques, la création de l’investissement national, régional et étranger et des opportunités commerciales.

Le secrétaire permanent au ministère burundais à la Présidence chargé des Affaires avec l’EAC, Jean Rigi, a décliné les autres objectifs de la rencontre, par exemple « la création d’un marché unique plus large avec libre circulation des marchandises, des services, des hommes d’affaires et éventuellement pour établir une union douanière ». L’ambition étant également de réduire au maximum l’impact négatif des défis posés par l’appartenance à plusieurs communautés, et à accélérer le processus d’intégration régionale et continentale. Spécifiquement l’élimination des tarifs et toutes les barrières au commerce des marchandises, des services, la libéralisation du commerce des services et la facilitation du mouvement transfrontalier des marchandises, des services et l’investissement.

« Le bloc regroupe vingt-six pays et pourrait démarrer en 2015 au regard de l’avancement noté dans les négociations », a souligné Jean Rigi, qui a relevé de nombreux avantages, par exemple le passage « d’un marché national de 8,9 millions habitants à un marché de 135 millions d’habitant dans l’EAC, pour atteindre un marché de 600 millions d’habitants avec le futur bloc Comesa-EAC-SADC ».