Interview. Celya Lamine Kigno : « Le cinéma et moi formons un couple inséparable »

Jeudi 28 Novembre 2019 - 18:31

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Originaire du Cameroun, Aminatou Celya Lamine Kigno, âgée de 29 ans, est actrice, productrice de la web série "What’s up 237ciné". Elle nous parle de ses activités cinématographiques. Entretien.

Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : D’où vous vient votre passion pour le cinéma ?

Celya Lamine Kigno (C.L.K.) : J’aime le cinéma depuis mon enfance mais mon rêve n’avait jamais été de devenir star de cinéma mais plutôt de la musique. En 2013, un réalisateur m’a approchée et m’a presque suppliée de tourner dans son court métrage car, selon lui, j’avais le profil qu’il cherchait. Après le tournage de ce film, le cinéma m’a séduite, et j’en suis tombée amoureuse ; le cinéma et moi formons aujourd’hui un couple inséparable.

L.D.B.C. : Quel est le message de fond de votre nouvelle web série ?

C.L.K. : La web série "What’s up 237ciné" ou encore "Quoi de neuf 237ciné", parle de moi, de toi, de tout le monde. Elle a pour but principal de sensibiliser, d’éduquer la population à travers quelques fresques adaptées au cinéma.

L.D.B.C. :  Y a -t- il une star de cinéma qui vous inspire le plus ?

C.L.K. : J’ai un faible pour l’actrice nigériane, Geneviève Nnaji. Elle m’a beaucoup marquée dans le film "Blood sisters".  J’aime son jeu, sa simplicité et son professionnalisme.

L.D.B.C. : Parlez-nous un peu des difficultés auxquelles vous êtes confrontée ? 

C.L.K. : En tant qu’actrice, nous sommes harcelée par certains réalisateurs et producteurs, les conditions de travail ne sont pas favorables, les contrats ne sont pas respectés. Et comme productrice, nous n’avons pas de sites de tournages, pas de financements, de sponsors...C’est la passion de la chose qui nous motive à aller de l’avant malgré tout.

L.D.B.C. : Pour vous, quel est le rôle social du cinéma ?

C.L.K. : Le cinéma éduque, sensibilise et nous fait voyager dans le monde en découvrant la culture et les traditions des uns et des autres. Seulement, il faut savoir tirer le bon du mauvais dans un film car cela a souvent un impact négatif sur les ados.

L.D.B.C. : Avez-vous des projets en vue ou suggestions ?

C.L.K. : Je prépare le tournage de la deuxième saison de la web série. En plus, j’ai un long métrage et une série déjà écrits que je souhaite tourner en 2020, si les moyens sont réunis.

Propos recueillis par Aubin Banzouzi

Légendes et crédits photo : 

Celya Lamine Kigno

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