Interview. Dr Justin Ongoyohi : "L'école paramédicale Jean-Joseph-Loukabou connaît d'énormes difficultés dans son fonctionnement"

Mardi 7 Novembre 2017 - 16:30

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L'établissement implanté à Pointe-Noire forme des infirmiers et des sages-femmes. Son directeur a évoqué quelques problèmes de sa bonne marche à l’occasion d’un entretien, le 7 novembre. 

Les Dépêches de Brazzaville : Pouvez-vous vous présentez à nos lecteurs ?

Dr Justin Ongoyohi : Je suis le Dr Justin Ongoyohi, médecin directeur de l’école paramédicale Jean-Joseph-Loukabou de Pointe-Noire, depuis l'année 2010.

L.D.B. : Rencontrez-vous des difficultés pour la bonne gestion de cette école ?

Dr J.O. : Bien sûr, il  y a d’énormes difficultés dont la principale se résume à la situation des enseignants vacataires qui occupent la partie médicale de cette structure. Cette école est dépendante de ces enseignants vacataires. Ces derniers sont composés de médecins, d'assistants sanitaires et d'infirmiers. Et si leur situation n’est pas prise en charge par l’État,  cette école continuera à traîner des épines dans ses pieds. Présentement, l'établissement évolue sans aucune subvention financière de l’État.

L.D.B.: En dehors de l’État, recevez-vous des aides de la part des partenaires privés ?

Dr J.O. : Non. C’est parfois les parents d’élèves seulement qui s’organisent pour que l’école ne manque pas de papier, d'encre, de craies et autres.

L.D.B. : Quelle est sa capacité d’accueil ?

Dr J.O. : De nos jours, l’école compte près de 272 apprenants répartis en sept niveaux avec un tronc commun composé de 89 élèves.

L.D.B : Quel est votre message particulier à l’endroit des pouvoirs publics pour les difficultés que connaît votre structure ?

Dr J.O. : L’État n’ignore pas ses responsabilités. Par rapport à la crise actuelle, il ne s’agit plus d’attendre tout du gouvernement. Il est plutôt question de savoir prendre quelques initiatives internes et salvatrices en vue de pallier certaines difficultés qui empêchent le fonctionnement normal de cette école. Cet établissement existe depuis 1966. Il compte actuellement 25 enseignants vacataires, 18 enseignants permanents et 23 agents représentant le personnel administratif. Il faut rappeler à tous que l’entrée à cette école se fait par concours. Par  rapport aux années précédentes, cette école reçoit aujourd’hui des écoliers qui ont un bon niveau. Cela permet d'avoir de bons infirmiers et de bonnes sages-femmes.

 

 

 

 

Propos recueillis par Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Le Dr Justin Ongoyohi

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