Investissement: des hommes d’affaires américains s’intéressent au secteur agropastoral

Basée aux Etats-Unis où elle excelle dans la culture de haricot, du soja et du maïs ainsi que l’élevage de bovins, porcins et l’avicole, la société américaine a présenté au chef du gouvernement son expérience dans ces domaines. « Nous évoluons dans le domaine agropastoral, nous sommes venus voir le Premier ministre pour essayer de regarder ce que nous pouvons faire. Le gouvernement avait mis en place, je crois, un programme partant de 2018 à 2022 et l’agriculture a été déclarée comme étant un secteur prioritaire dans cette période », a expliqué le président-directeur général de la société, Bruno Demeni, faisant allusion au Plan national de développement.

En effet, selon ce Congolais basé aux Etats-Unis depuis vingt ans, les discussions avec le Premier ministre ont porté sur la façon dont sa société pourrait apporter une valeur ajoutée au secteur de l’agriculture pour amener le Congo vers le développement. « Le Premier ministre a vraiment aimé, il s’est dit très satisfait, content de notre initiative. Il a pensé mettre à notre disposition des éléments qui nous permettront d’aller sur le terrain et nous allons visiter deux départements pour toucher du doigt la manière dont l’agriculture est opérée », a-t-il poursuivi.

Cette délégation se rendra dans la Lékoumou et la Bouenza, dans un premier temps, avant d'aller dans huit autres départements afin de se faire une idée générale de la manière dont l’agriculture est pratiquée au Congo. « Nous pensons, dans les jours à venir, revenir avec une grande équipe pour faire une étude de faisabilité dans tout le pays. C’est au sortir de là que nous allons présenter au gouvernement, au Premier ministre, pourquoi pas au chef de l’Etat, un programme national de développement du secteur agricole », a promis Bruno Demeni.

Disposant des locaux à Brazzaville depuis 2014, la société American eagle business solutions, LLC, a bénéficié de deux permis miniers au Congo qu’elle a abandonnés par les effets de la crise. Appréciant positivement la bonne saison et les bonnes terres congolaises, elle entend transformer ses productions sur place afin de faire de l’agro-industrie.