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Jeudi 4 Août 2016 - 17:38

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A dix jours de la célébration de la Fête nationale que peut-on dire, ou écrire qui ne l'ait pas encore été ? Ceci, par exemple, que les observateurs présents sur place le 15 août pourront aisément vérifier : le Congo profond, dont la Bouenza est un exemple parfait, a désormais tout ce qui lui manquait pour s'imposer dans les années à venir comme l'un des pôles économiques les plus dynamiques du territoire congolais.

Non seulement son accès est devenu aisé alors que le département était resté longtemps enclavé, mais encore il dispose des infrastructures de toute nature sans lesquelles l'accès au développement durable serait impossible. Relié au reste du pays par des voies carrossables, connecté au reste du monde par le réseau téléphonique et Internet, pourvu des infrastructures de toute nature qui fondent la modernité, il garantit à ses habitants des conditions de vie analogues à celles dont bénéficient depuis déjà longtemps des villes comme Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso ou Owando.

Il lui reste, pour franchir le pas décisif conduisant à l'émergence, à se faire mieux connaître du Congo et des Congolais, mais également du monde extérieur qui ignorent largement les atouts de cette partie de l'Afrique centrale. Et la fête du 15 août 2016 lui offre une occasion unique de se mettre en avant, d'exposer les avantages que procure à sa population sa situation géographique à mi-chemin de l'Océan atlantique et du Bassin du Pool, de démontrer que la Bouenza est bien décidée à se poser comme l'un des moteurs de la révolution agricole qui marquera le présent quinquennat.

Au-delà des cérémonies, du défilé, des manifestations diverses qui marqueront le cinquante-sixième anniversaire de notre accession à l'indépendance et qui s'annoncent spectaculaires à tous égards, ce qui va se construire sous nos yeux n'est pas autre chose que l'image d'un département qui a survécu aux pires drames et qui, aujourd'hui, entend bien se faire une place à sa mesure dans le Congo moderne.

Peut-on rêver meilleure réponse à celles et ceux qui ont joué le jeu de la division et de la guerre civile ?

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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