Jeunesse : sans emploi, mais jamais sans espoir

Mercredi 23 Avril 2014 - 17:41

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Pour gagner leur vie, de jeunes Ponténégrins se lancent dans la débrouillardise en exerçant des petits métiers à travers la ville. C’est vrai, ils sont sans emploi, mais jamais sans espoir, nous disent-ils, car avec des objectifs ambitieux ils cherchent à être des acteurs qui se prennent en charge

On les voit partout dans les différents marchés, dans les rues et avenues de la ville. Ils sont cireurs de chaussures, porteurs de colis, vendeurs de journaux, laveurs de voitures. Certains d’autres sont marchands ambulants. En réalité, ils vendent de tout : des fruits, des médicaments, des cigarettes, des cartes de recharge, des CD et DVD, des cassettes, des livres, des cahiers, des parfums, des pommes, des agendas, etc.

Seuls, face à leur destin, ces jeunes refusent de tomber dans le piège des vices. Ils ont fait de la débrouille un mode de vie, du moins le temps de s’en sortir. En effet, ils sont nombreux à demeurer dans une situation pareille, diplômés sans emploi et des sans qualification, filles comme  garçons dont l’âge varie entre 16 et 25 ans. « Il n’y a pas de sot métier, moi je vends tout ce que je trouve, jouets, paresoleils et bien d’autres pour gagner ma vie », nous a confié, Bertin Yobi, un jeune vendeur au marché central de Pointe-Noire.

Le secteur du commerce est le plus sollicité par ces jeunes. Certains vendent pour leur propre compte, et d’autres pour le compte d’une personne ou d’un parent. Une partie de leurs revenus servent à la nourriture, à payer le loyer, la scolarité et à l’accès aux soins.

Notons qu’à Pointe-Noire, la rue est devenu un terrain de commerces en tous genres. Car chaque jour, des vendeurs à la criée sillonnent les rues et avenues de la ville, abordant sans complexe les clients.

 

uxw

Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

Photo : Un jeune vendeur de journaux à la criée. (© Adiac)