Journée de la femme africaine : les femmes des milieux politiques et des médias partagent leurs expériences professionnelles

Jeudi 31 Juillet 2014 - 16:46

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À l'occasion de cette journée, le Groupe des journalistes pour la paix (GJP), dirigé par Christine Nathalie Foundou, a organisé le 31 juillet, à la villa Washington, une conférence-débat sur le thème « Expérience des femmes dans les médias et dans le milieu politique en République du Congo », sous le patronage de Strother Murray, chargée d’affaires à l’ambassade des États-Unis au Congo

La cérémonie a été marquée par plusieurs allocutions et un débat avec des étudiants des différentes facultés de l’Université Marien-Ngouabi. Les échanges ont porté sur l’expérience politique en République du Congo, sujet présenté par le 1er questeur de l’Assemblée nationale, Charlotte Opimbat ; la présentation du projet « médias : voix pour tous », par la responsable Afrique du réseau des femmes des médias des Grands lacs, Gabrielle Solanet ; les investigations des animatrices de radio et de télévision ; l'informatique.

Au cours de sa communication, Charlotte Opimbat a relaté sa vie politique et évoqué les difficultés qu'elle rencontre en tant que femme dans ce secteur. Elle a encouragé les femmes à faire de la politique en vue du développement du pays. Elle a indiqué : « La vie politique n’est pas facile mais il faut s’armer de courage. Je fais de la politique avec le cœur d’une mère en laissant les jeunes agir selon leurs consciences. L’Assemblée nationale compte 139 députés dont treize femmes qui ne représentent absolument rien alors que nous avons besoin d'atteindre 30%. » Et d'ajouter : « Apportez-moi vos propositions parce que j’aimerais aussi partir de l’assemblée tout en laissant une loi Charlotte Opimbat portant sur les jeunes filles. »

Christine Nathalie Foundou a, dans son mot de circonstance, souligné que cette journée offre l’occasion aux femmes de dire non aux traditions rétrogrades qui maintiennent les femmes africaines dans les traditions, non aux violences, au terrorisme et autres conflits armés, et non aux nombreux décès dont elles sont trop souvent victimes après les accouchements.

Quant à Strother Murray, elle a rappelé la représentativité de la femme dans les sphères de responsabilité que ce soit en Afrique et aux États-Unis. Elle a assuré l'appui de l’ambassade des États-Unis au Congo aux différentes activités organisées, et invité les femmes à tirer profit du débat. La chargée d’affaires à l’ambassade des États-Unis au Congo a également invité les femmes à élaborer des stratégies pour atteindre le grand nombre des femmes et des projets pour autonomiser le maximum d’entre ces femmes.

Notons que cette cérémonie a coïncidé à la célébration du 11e anniversaire de la création de l’émission « Dites-le au téléphone », animée par Christine Nathalie Foundou à la télévision nationale congolaise.

 

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

À l'occasion de la Journée de la femme africaine, les femmes des milieux politiques et des médias partagent leurs expériences professionnelles (adiac-crédit)