Journée des droits de l’Homme : l’Unesco prône l’accès de tous à l’éducation

Mardi 13 Décembre 2016 - 17:22

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Irina Bokova l’a tenu pour le plus puissant moteur de développement humain, de respect et de tolérance dans son message délivré en fin de semaine à l’occasion de la célébration du 10 décembre.

Journée des droits de l’hommeLa directrice générale de l’Unesco a tenu à souligner combien son institution est engagée à garantir les droits de l’Homme. Quitte à agir, soutient-elle, « sur tous les plans en vue de doter chacun, homme ou femme, des moyens de défendre ses propres droits et ceux des autres ». Fort de la conviction que «  la pleine réalisation des droits de l’Homme suppose l’accès de tous à l’éducation », l’Unesco le tient dès lors pour. «  Notre plus puissant moteur de développement humain, de respect et de tolérance », affirme-t-elle. Et de soulever à cet effet : « Nous menons des actions pour défendre la liberté d’expression et d’information et favoriser la sécurité des journalistes ; nous accordons une grande importance à la défense du droit de chaque femme et de chaque homme à prendre part à la vie culturelle et à s’enrichir des cultures des autres pour mieux vivre ensemble ; nous nous engageons aussi à partager les progrès des recherches scientifiques au profit de tous ».

Pour Irina Bokova, les conditions de vie précaires enregistrées désormais de par le monde, avec des millions de femmes et d’hommes forcés d’abandonner logis et biens au péril de leur vie et de celle de leurs familles en quête d’un avenir meilleur sont inacceptables. Ceci autant que les déplacements de populations sans précédent dans chaque région du globe de sorte que partout les plus pauvres et les plus marginalisés continuent de souffrir encore plus. Aussi, en appelle-t-elle à une action concertée des gouvernements et de la communauté internationale. Elle est encore plus d’avis que cette situation fort déplorable « exige que chacun de nous se lève pour défendre les droits d’autrui ». Une opération qu’elle estime « essentielle pour la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, pour concrétiser la promesse de ne laisser personne pour compte ».

Et de paraphraser l’illustre Nelson Mandela, la directrice générale de l’Unesco rappelle ici qu’ « être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres ». Dès lors, il est établi, renchérit-elle, que « défendre les droits d’autrui, c’est défendre notre humanité commune ». Il n’en saurait être autrement, soutient-elle, « dans le monde troublé qui est le nôtre », jugeant cette solidarité plus importante à ce jour qu’autrefois quitte à « célébrer la diversité qui enrichit nos vies et défendre les valeurs qui nous rassemblent ». Irina Bokova est bien d’avis que cette pensée « doit être nourrie, enseignée, défendue, par chacun de nous dans sa vie, grâce au respect mutuel, à la compréhension et au dialogue ». Convaincue « qu’ensemble nous consoliderons les fondements de sociétés plus inclusives, pacifiques et tolérantes ».

 

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo : Journée des droits de l’homme

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