Journée du 8 mars : les femmes incarcérées à la Maison d’arrêt n’ont pas été oubliées

Samedi 9 Mars 2019 - 12:00

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Les prisonnières ne se sont pas senties isolées ou mises à part, lors de la célébration de la journée internationale des droits des femmes. La présidente du Forum des éducatrices africaines (Fawé) Congo, le lieutenant-colonel Aline Olga, l’ambassadeur du Congo en Guinée équatoriale, Martine Renée Galloy, et le directeur général de l’administration pénitentiaire, le colonel Jean Blaise Komo, ont passé la journée en leur compagnie .

« Privées de liberté, elles sont souvent oubliées à l’occasion de la journée du 8 mars dédiée à toutes les femmes. Nous avons jugé utile de venir fêter avec elles en leur passant un message d’espoir pour les réconforter », a indiqué la présidente de Fawé-Congo.

L’ambassadeur du Congo en Guinée équatoriale, elle-même militante pour les droits de la femme, a abondé dans le même sens en soulignant que ces détenues ne sont pas abandonnées. « La vie est faite des hauts et des bas. La prison n’est qu’une étape qui doit vous permettre de prendre conscience des erreurs du passé, changer de mentalité et aller de l’avant puisque vous n’allez pas passer toute votre ici », a exhorté Martine Renée Galloy.

Pour lier l’utile à l’agréable, les pagnes ont été mis à la disposition de ces femmes incarcérées avant de passer à table, avec leurs visiteurs du jour, pour un repas en toute convivialité.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Une vue des femmes incarcérées à la Maison d'arrêt de Brazzaville

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