Journée internationale de la biotechnologie : un débat organisé sur le danger de la contamination

Samedi 13 Avril 2019 - 19:00

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« Le laboratoire face aux déchets biomédicaux », tel a été le thème de la conférence-débat tenue, le 13 avril  à Brazzaville.

Comme chaque année, la Journée internationale de la biotechnologie est un repère pour tous les bio-technologistes car elle marque le renouvellement des engagements pris concernant la sensibilisation de la population, des biologistes et de tous les partenaires de la santé aux conséquences qui peuvent arriver quand de la mauvaise gestion des déchets. Devant un parterre de participants, les principaux animateurs ont présenté l’intérêt des faits énoncés au cours de cet échange.

En effet, cet exercice visait à montrer comment s’y prendre pour que les déchets ne deviennent pas des sources de pollution. Le directeur en charge des laboratoires et des technologies de la santé, Jean Akiana, a expliqué : « Nous avons tous les intrants qui arrivent au laboratoire, qui sont les réactifs, ce que nous appelons les consommables ; ça arrive dans des emballages et ça laisse des ordures ; un peu de la taille des ordures ménagères, et par la suite, quand nous faisons les prélèvements, lorsque nous prenons un peu de sang, un peu de sel, un peu de tissu pour faire nos analyses, après le travail, ça devient des déchets (…) ».

Pour l’orateur, le risque encouru est d'attraper des maladies si le technicien de laboratoire a prélevé un malade qui souffre de l’hépatite, du VIH, et si ces déchets n’ont pas été traités à l’eau de javel pour détruire les micro-organismes. Naturellement, en cas d’exposition, si ces déchets sont touchés sans protection, c'est la contamination. Ce qui est pire, a ajouté Jean Akiana, il y a certains réactifs qui sont toxiques, vis-à-vis aussi de l’environnement.

Dans son exposé sur la biologie délocalisée et des déchets biomédicaux, le président de l’Association congolaise des technologistes et biologistes, Arsène Constant Gongault, a dit simplement que les bons diseurs ne sont pas toujours les bons faiseurs, parce que, selon lui, ceux qui donnent souvent les ordres ne les respectaient pas. 

Signalons que cette rencontre a connu la participation de plusieurs étudiants de la faculté des sciences et biologie ainsi que du Pr Ange Antoine Abena, en qualité de président du Comité scientifique de cette journée.

Guillaume Ondzé

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