Journée internationale de l’enfance : les autorités de la ville côtière rassurent les enfants de leur soutien

Mardi 20 Novembre 2018 - 18:08

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Le Samu social Pointe-Noire, point focal du réseau des intervenants dans le phénomène des enfants en rupture familiale, a célébré le 20 novembre à son siège, sous le patronage de son directeur Raphaël Ellul, la journée internationale des droits de l’enfant. Cette célébration a été marquée par une table ronde des enfants avec les autorités administratives de la ville océane en présence de Micheline Potignon Ngondo, initiatrice de la loi congolaise portant protection de l'enfant.

Après près de deux heures d'échanges directe entre l'échantillon d'enfants proposé par l'ONG et les acteurs sociaux sur leur droits socioéconomiques, le sourire a été visible sur les lèvres des enfants. En effet, après les témoignages poignants d’une dizaine d’enfants prise en charge par le REIPER sur leur vécu quotidien dans leur famille ou dans la rue suivi des plaidoyers, notamment sur le droit à la protection, à une famille, à l’éducation, à la santé et au loisir, les autorités locales présentes à la table ronde leur ont rassuré leur volonté de les accompagner.

Les préoccupations des enfants concernaient notamment les dispositions prises par l’État face aux enfants délaissés par les parents et aux  enfants des familles pauvres qui souhaitent poursuivre les études universitaires, l’absence d’une université publique à Pointe-Noire, l’absence des lieux de loisir, l'augmentation des assurances à l’école publique...

Répondant aux préoccupations des enfants, le directeur départemental de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Baptiste Sitou, a rassuré les jeunes. L'absence d'une université publique à Pointe-Noire est un réel problème mais il tient à la gratuité de la scolarité des enfants qui sont sous la protection du REIPER. « L’opportunité des études après le  bac est une question d’intérêt public. Aujourd’hui à cause de la crise,  il est difficile qu’un enfant aille s’installer à Brazzaville où il y a les universités publiques . S’agissant des assurances dans les établissement primaire et secondaire, nous attendons la demande du Samu social pour replacer les enfants en situation difficile à l’école. La direction départementale de l’Enseignement rassure que la scolarité pour ces enfants reste gratuite », a-t-il affirmé.

De son côté, la directrice départementale de la Jeunesse, Edith Mankanga, a exhorté ces enfants que l’espoir est encore permis, rien n’est perdu. « Je remercie le Samu social et le centre ASI pour tout le travail qu'ils font pour ces enfants qui n'avaient plus d'espoir. Nous nous sommes concertés, les enfants se sont libérés de tout ce qu'ils avaient comme problèmes et inquiètudes. Et aujourd'hui , je peux encore leur dire que l'espoir est permis. Nous les avons écoutés, ils se sont exprimés avec tout leur coeur.  Nous, de notre côté, nous leur avons rassuré que nous nous battons pour la mise en application de leurs droits. Vous avez l’avenir devant vous, vous allez grandir et devenir comme nous. D'ailleurs,  j’ai sollicité la construction d’un centre de réinsertion sociale des jeunes et nous attendons le mot d'ordre de la mairie », a-t-elle dit avant  de lancé un cri du cœur aux entreprises de la place de facilité l'intégration professionnelle des jeunes  en fin de formation.

Notont également que sur le plan sanitaire, dans le cadre de la mise en application de l’accord de partenariat signé entre le Samu social et les hôpitaux de la place sur la gratuité des soins de santé  des jeunes et enfants non accompagnés, le représentant du directeur général de l’hôpital général Adolph-Sicé, le pédiatre Aimé Bandoho, a rassuré que la prise en charge des enfants de 0 à 18 ans est gratuite. Pour ce faire, il a demandé aux bénéficiaires dudit projet de passer toujours par le service social de l’hôpital pour les consultations du jour et par l’administration pour les consultations de nuit. Cloturant la séance, Régis Samba, le communicateur du Samu social a rémercié tous les partenaires qui ont contribué à la réussite de cette journée célébrée en présence du directeur départemental des droits de l'homme et des libertés fondamentales de Pointe-Noire, Djondo-Kende Aubain et de Micheline Potignon Ngondo initiatrice de la loi Potignon portant protection de l'enfant au Congo.

Charlem Léa Charlem

Légendes et crédits photo : 

Une vue de la table ronde

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