Journée mondiale de l’eau : l’Agence EAA et les acteurs du secteur réfléchissent à la gestion des eaux usées à Brazzaville

Mercredi 22 Mars 2017 - 19:01

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Dans le cadre de cette journée, l’Agence Eau et Assainissement pour l’Afrique (EAA), bureau pays du Congo, a organisé le mercredi 22 mars à Brazzaville, sous la houlette de sa représentante résidente, Georgette Ingani, une journée de réflexion autour du thème de l’année : « les eaux usées, réduction et réutilisation ».

Cette rencontre a permis à l’animateur du jour, Candace Thierry Megan ingénieur socio-environnementaliste, d’amener les participants à la compréhension des eaux usées et leurs origines notamment dans le sens de la sensibilisation pour que les ménages et d’autres usagers puissent allers vers l’économie de l’eau et non vers le gaspillage, afin de réduire les quantités d’eaux usées produites. Et lorsque ces eaux sont produites ; comment faire pour les traiter avant de les rejeter dans la nature ou les réutiliser.

Dans son mot de circonstance, la représentante résidente d’EAA, Georgette Ingani, a rappelé que l’eau, c’est la vie et, par conséquent, il est légitime de lui consacrer toute une journée. Il est juste que le monde s’arrête un jour pour la célébrer : « L’homme a besoin d’eau pour exister. Ses éléments vitaux baignent dans l’eau, le sang, la salive, les urines, etc. Bref, l’homme ne peut pas se permettre de vivre sans eau. Il a besoin d’eau pour se désaltérer, se nourrir ; pour ses travaux divers, dans l’agriculture, l’industrie ; pour sa santé, son environnement et son bien-être », a déclaré Georgette Ingani.

« Par ailleurs, nous devons être proactif pour ce contexte actuel de changement climatique, ou, si nous n’y prenons garde, le monde peut tomber dans une situation de carence dangereuse d’eau qui pourrait hypothéquer notre existence. En effet, nous devons éviter de la gaspiller. Nous devons la gérer avec parcimonie et intelligence », a-t-elle poursuivi.

Dans le jeu des questions-réponses et de façon ramassée, plusieurs intervenants ont présenté chacun son bilan et fait une projection sur les mesures à prendre au sein des ménages et de la communauté qui engendrent plus de productions d’eaux usées, etc. Une enquête réalisée a montré que 70% des eaux que nous prélevons se transforment en eaux usées. Plus l’eau est préservée, plus il y a augmentation en volume des eaux usées. 80% des eaux usées gérées dans la société retournent dans l’écosystème sans avoir été traitées où réutilisées. Et lorsqu’on ne les traites pas avant de les rejeter dans l’environnement, elles constituent un danger pour la population et notre cadre de vie. 1,8 milliards de personnes risquent de contacter le choléra, la dysenterie et les maladies liées à l’eau en buvant de l’eau contaminée par les excréments. L’ONU habitat a prouvé que la demande mondiale d'eau devrait progresser de 50% d’ici à 2030.

Guillaume Ondzé

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