Journée mondiale de l’enfance : plaidoyer pour la mise en place des structures de participation des enfants

Mardi 21 Novembre 2017 - 17:00

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La convention relative aux droits de l’enfant stipule, en son article 12, la considération par les adultes des opinions de l’enfant lors de la prise des décisions sur les questions qui le concernent. Dans la pratique, cette disposition n’est pas totalement appliquée. 

À l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance, le 20 novembre, sur le thème « Le rôle que les enfants et adolescents peuvent jouer dans le cadre de la réalisation des objectifs de développement durable à l’horizon de 2030 » , le président du comité provincial des enfants, Aldi Kamulete, a plaidé pour l'application de l'article 12 de la convention sur les droits des enfants, en sollicitant auprès des autorités du pays  la signature de l’arrêté interministériel qui  permettra la mise en place des structures formelles de participation des enfants.

Faisant observer la non-application de cet article 12, Aldi Kamuleta a cité, à titre d’exemple, le secteur de la santé où les enfants brigadiers ne connaissent vraiment pas leurs droits. Quant au domaine de l’éducation, il se dégage un constat selon lequel les questions scolaires attendent que les décisions viennent d’en haut. Aldi Kamuleta souhaiterait que les enfants soient associés dans la prise des décisions.

Plusieurs discours ont émaillé la cérémonie de la  journée mondiale de l’enfant qui a eu pour cadre le salon rouge de l’Hôtel du gouvernement.  Le représentant de l’Unicef, Tajudeen Oyewale,  qui a salué les progrès réalisés par la RDC pour l’amélioration de la situation des enfants, a,  toutefois, révélé qu’il existe encore « plusieurs défis à relever, notamment dans les secteurs de la santé, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, de l’éducation et des protections des enfants ». Le représentant de l’Unicef  a insisté  sur la participation des enfants dans la prise des décisions. « L’une des meilleures façons de se projeter sur ce qui convient d’être fait pour améliorer davantage la situation actuelle, est également de considérer l’opinion des enfants », a-t-il martelé.

Pour sa part, la ministre du Genre, enfant et famille,  Chantal Safou, a rappelé les efforts  que déploie le gouvernement congolais pour améliorer les conditions des enfants. Elle a, par ailleurs, reconnu  que les défis restent encore énormes pour la mise en œuvre des structures de protection et de participation des enfants.  Néanmoins, elle a rassuré  les enfants que les efforts sont en cours pour avoir cet arrêté interministériel.

Aline nzuzi

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