Journée mondiale de l’environnement : le thème de la 43è journée recommande la consommation modérée

Jeudi 4 Juin 2015 - 19:51

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La communauté internationale célèbre le 5 juin de chaque année la Journée mondiale de l’environnement. A l’orée de la célébration de cette 43è journée, le gouvernement de la République du Congo, par le biais du ministre du Tourisme et de l’environnement, Josué Rodrigue Ngouonimba, a prononcé une déclaration y relative.

La journée mondiale de l’environnement constitue une opportunité pour les Nations unies, de sensibiliser la population mondiale sur les préoccupations environnementales du moment, afin de susciter une conscience citoyenne en faveur de l’environnement.

C’est sur le thème : « Sept milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération » retenu cette année par Les Nations unies que cette 43è journée est célébrée. C’est un thème qui indique clairement l’existence d’effets fortement négatif de l’homme sur l’environnement par souci de son bien-être.

Josué Rodrigue Ngouonimba a déclaré : « La consommation avec modération que nous recommande le présent thème incite à une utilisation rationnelle des ressources naturelles, afin d’assurer leur pérennité et ainsi penser aux générations futures. Notre mode de vie et notre type de consommation sont parmi les causes des perturbations de l’environnement traduites entre autres par les changements climatiques, la perte de la biodiversité et la dégradation des terres. »

A propos du climat, le ministre congolais a déclaré que le cinquième rapport du groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) souligne la responsabilité de l’homme dans le dérèglement du système climatique. En effet, il est noté clairement l’influence humaine sur le système climatique. Par exemple, les émissions de gaz carbonique à partir de la combustion du fuel fossile et des procédés industriels ont contribué à environ 78% dans l’augmentation totale de gaz à effet de serre entre 1970 et 2010. Globalement, la croissance économique et la croissance démographique continuent à être les plus importants moteurs des augmentations des émissions de gaz carbonique.

En relation avec ces préoccupations et après la fin de la première période d’engagement relative à la réduction des émissions des gaz à effet de serre par les pays industrialisés et les pays en transition vers l’économie de marché, depuis 2011, la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc) a créé le groupe de travail spécial sur la Plate-forme de Durban pour une action renforcée (ADP). L’ADP, poursuit-il, a pour objectif d’élaborer au terme de 2015 : « un protocole, un autre instrument juridique ou un texte convenu d’un commun accord ayant valeur juridique, applicable à toutes les parties » et de « rehausser le niveau d’ambition des efforts d’atténuation, l’objectif étant que toutes les parties fassent le maximum d’efforts en faveur de l’atténuation ».

Ainsi, au cours de cette année 2015, la conférence des Parties de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques se tiendra à Paris, en décembre. Elle devrait aboutir à un nouvel accord international sur le climat, universel et durable, applicable à tous les pays. Tous les pays qui se préparent en conséquence doivent fournir leurs contributions prévues déterminées au niveau national, pour exprimer leur volonté à réduire les gaz à effet de serre. La République du Congo a déjà lancé le processus d’élaboration de ce document politique et technique. D’où, le gouvernement congolais remercie tous les partenaires qui l'ont appuyé dans ce travail.

La journée mondiale de l’environnement que nous célébrons aujourd’hui est une opportunité donnée à tout le monde de comprendre que la protection de l’environnement est une responsabilité partagée, comme le souligne le secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon : « Même si les choix individuels peuvent sembler insignifiants face à des menaces et des tendances mondiales, lorsque des milliards de personnes unissent leurs forces pour un but commun, il est possible de faire une différence énorme ». C’est aussi l’occasion d’exprimer notre adhésion à l’appel de Lima à l’action climatique.

L’heure est donc venue, pour une action mondiale conjuguée, où les pouvoirs publics, le secteur privé, les ONG et associations, les populations locales et autochtones devraient se montrer créatifs dans la façon de gérer les ressources qui sont déjà fragilisées, et de lutter contre les effets néfastes des changements climatiques. L’objectif étant d’éradiquer la pauvreté et de parvenir à une prospérité partagée entre les générations présentes et à venir, en accord avec la préservation de l’environnement. « Nous devons, pour cela, travailler dans le cadre de la communauté internationale, en faveur d’une action mondiale, pour construire un monde véritablement plus sûr et plus durable. »

Pour de la République du Congo, a ajouté Josué Rodrigue Ngouonimba, de nombreuses initiatives sont en cours et des efforts sont menés par le gouvernement en vue de contribuer à la préservation de l’environnement mondial, à l’exploitation rationnelle des ressources naturelles, ceci à la lumière du projet de société, « le Chemin d’Avenir ». Ces efforts combien louables, méritent d’être poursuivis avec l’implication de tous les acteurs. « Ensemble avec les partenaires au développement, nous devons renforcer la coopération multilatérale pour que les « sept milliards de rêves » fondent une société viable dans laquelle chacun pourrait satisfaire ses besoins, tout en respectant les capacités de régénération de la planète. »

 

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo : le ministre Josué Rodrigue Ngouonimba prononçant la déclaration du gouvernement

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