Journée panafricaine de la femme : les femmes tradithérapeutes à l'honneur à Pointe-Noire

L'appel lancé aux femmes suppose une éducation conséquente qui, aujourd'hui, passe par la pratique des sciences et l’utilisation des nouvelles technologies comme l’indique le thème retenu pour la célébration de cette journée à savoir : « Le rôle des femmes et des filles dans l’éducation, les sciences et les nouvelles technologies en vue de la renaissance africaine».

La rencontre a connu la participation majoritaire des femmes tradithérapeutes car l'évènement a coïncidé avec l’organisation de leurs journées portes ouvertes au siège du 3^e arrondissement. S’agissant de la qualité et la conservation des produits, le docteur Emery Fernand Moutété, épidémiologiste et diplômé de santé publique, a instruit les femmes tradithérapeutes à mettre un accent sur le packaging, c’est à dire l’emballage et le conditionnement de leurs produits. « Nous avons mené une étude qui a permis de se rendre compte que la plupart des produits proposés par les tradithérapeutes congolais sont mal présentés. Nous sommes dans un domaine sensible qu’est la santé, il faut des produits de bonne qualité. Un bon emballage et un bon conditionnement permettent une bonne conservation de ceux-ci», a-t-il expliqué.

Ces produits, a insisté le docteur Émery Fernand Moutété, doivent être fabriqués et conservés dans le strict respect des règles d’hygiène et de l’art. Il faut par exemple, à expliqué le docteur Ray Mankela, conseiller en charge de la médecine traditionnelle à l’OMS (Organisation mondiale de la santé), connaitre les heures et les lieux des cueillettes des feuilles et autres éléments utilisés, leur durée de conservation, ou de fabrication des produits, l’entretien du matériel utilisé, la température des lieux de conservation…

Célébrée chaque 31 juillet de l’année, la journée panafricaine a été instituée par l'Organisation panafricaine des femmes en 1974. Cela,  pour leur permettre de disposer d’un cadre permanent et régulier de dialogue et d’échange entre elles, et aussi entre elles et leurs gouvernements sur les sujets qui affectent leur vie. Cet événement d’un grand intérêt pourtant, demeure malheureusement encore mal connu des congolaises.