Justice : appel à la grâce présidentielle pour des jeunes des mouvements citoyens arrêtés

Lundi 13 Août 2018 - 16:45

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La présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ), Francine Muyumba, estime que les jeunes poursuivis pour avoir revendiqué l’alternance démocratique dans le pays devraient être libérés en vue de leur permettre de participer au processus électoral en cours.

Francine Muyumba a fait son plaidoyer pour une grâce présidentielle en faveur des jeunes arrêtés pour avoir revendiqué l’alternance démocratique en République démocratique du Congo (RDC) dans un message publié le 12 août, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la jeunesse.

Pour la présidente de l'UPJ,  étant donné que la RDC est en pleine annéé électorale, il serait préférable que le chef de l’État accorde la liberté à tous ces jeunes qui sont dans des prisons à travers le pays, en vue de leur permettre de participer aux élections.

Rappelons que ces jeunes détenus, pour la plupart membres des mouvements citoyens Filimbi et Lucha, ont été interpellés au cours des manifestations menées pour réclamer la tenue des élections, le respect de l’Accord de la Saint-Sylvestre et la non-paricipation du président Joseph Kabila à l'élection présidentielle. Ils avaint été présentés devant le juge et sont accusés notamment d’ « outrage au chef de l’État » et de « trouble à l’ordre public ».

Dans son message, Francine Muyumba a appelé le pays à investir pour et dans la jeunesse, conformément à la charte de l'Union africaine sur la jeunesse signée par la RDC. La présidente de l'UPJ a également invité les jeunes à s’approprier le processus électoral en cours et à voter pour celui qui porte un programme en leur faveur.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Une manifestation des jeunes d'un mouvement citoyen

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