Justice : la Fondation Bill-Clinton pour la paix plaide en faveur de la libération d'Eddy Kapend et consorts

Lundi 4 Novembre 2019 - 16:30

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L'organisation de défense des droits de l’homme estime que l'ex-colonel de l’armée congolaise et aide de camp de l’ancien président de la République, Laurent-Désiré Kabila, et ses codétenus dans l’affaire de l’assassinat de ce chef de l’Etat, seraient arrêtés sur la base de fausses accusations et mériteraient la révision de leur procès ou carrément la libération, étant donné que la justice aurait la vraie version des faits mis à leur charge, qui seraient d’ordre purement politique.

La Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) rappelle le combat qu’elle mène avec l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) afin d’obtenir la libération d’Eddy Kapend et d’autres condamnés dans l’affaire de l’asassinat du président Laurent-Désiré Kabila.

Le 3 novembre, elle a annoncé  dans un communiqué la libération, la veille, par le ministre chargé de la Justice, Me Célestin Tunda ya Kasenda, de trois cent vingt-neuf prisonniers condamnés qui ont purgé soit le quart ou les deux quarts de leurs peines. Indiquant que le nombre total de personnes incarcérées à la prison centrale de Makala était de huit mille cinquante, l'ONG demande au ministre de la Justice de continuer dans cette lancée, en libérant certains prisonniers qui le méritent, notamment  Eddy Kapend et ses codétenus. « L’Asadho et la FBCP continuent de demander leur libération parce que leur condamnation était liée aux affaires politiques et constituait un montage fait de fausses accusations sans fondement aucune », a-t-elle souligné.

La FCB a, en outre, invité le ministre de la Justice à concrétiser ses promesses de punir sévèrement certains magistrats auteurs des arrestations arbitraires et emprisonnements illégaux. La matérialisation de ces promesses, pense cette association, marquera la fin de l’impunité dans le pays.

Rappelons que la FBCP et l’Asadho mènent conjointement un plaidoyer pour la libération de cet ex-colonel et certaines autres personnes arrêtées dans le cadre de l’assassinat du président Laurent-Désiré Kabila. Ces deux organisations ont organisé des marches qui ont conduit au dépôt de leur mémo auprès du cabinet du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sollicitant son implication personnelle afin d’obtenir la libération d’Eddy Kapend et consorts. Près de quatre mois après, ces deux organisations et les familles de ces détenus, qui ont également participé à ces actions, continuent d'attendre un signal positif des autorités.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Le président de la FBCP, Emmanuel Adu Cole

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