Kinshasa : coup d’envoi du projet Papakin dans trois provinces

Samedi 15 Mars 2014 - 18:18

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À l’issue d’un atelier de cinq jours, les participants venus aussi bien de Kinshasa que du Bas-Congo et Bandundu en sortent avec une vision commune de ce programme décennal.

Le programme d’appui aux pôles d’approvisionnement de Kinshasa en produits vivriers et maraîchers (Papakin) a officiellement démarré ses activités à l’issue d’un atelier de cinq jours organisé par le ministère de l’Agriculture et Développement rural à l’hôtel Sultani. Le coup d’envoi a été donné le vendredi 14 mars par le secrétaire général à l’agriculture, pêche et élevage, Ali Ramazani.

Ce programme qui a une durée de dix ans réparti en deux phases, a pour objectif de contribuer de manière durable à l’amélioration de la sécurité alimentaire et des revenus des paysans producteurs. Il s’agit donc d’améliorer les niveaux de production et de participation dans les circuits de commercialisation des pôles d’approvisionnement maraîchers et vivriers de la ville de Kinshasa.

Chargée du portefeuille du Fonds international de développement agricole (FIDA) en RDC, Rasha Omar a remercié les participants pour la constance qui a caractérisé leur participation, la motivation et la détermination au cours des travaux. Les participants ont formulé des recommandations qui se résument en cinq messages essentiels. Pour la réussite de ce programme, ils ont estimé que la mise en œuvre des activités de l’année 2014 doit prévoir que le renforcement des capacités des unions aillent de pair avec les activités de vulgarisation et de dissémination des semences améliorées par ces mêmes unions ; le démarrage du projet peut être propulsé par des initiatives publiques et privées au niveau provincial et lui permettre de gagner en temps pour réaliser les résultats en quatre ans au lieu de cinq ; et l’exécution du projet se fait par les provinces et non par le FIDA qui n’est que le bailleur. En outre, les défis sont connus et il faudra à cet effet, les anticiper afin d’y apporter des solutions appropriées, étant donné que le Papakin n’est pas le premier projet du partenariat entre le gouvernement et le FIDA. Enfin, les participants se sont mis d’accord sur le fait que c’est le gouvernement national à travers le Papakin et d’autres projets en cours qu'appuient les trois gouvernements provinciaux dans le développement agricole de leurs provinces. « Au niveau de l’équipe FIDA, nous sommes en train d’examiner notre organisation de travail pour venir en appui au projet au lieu d’être un goulot d’étranglement à cause de nos procédures et de nos directives. C’est ainsi que nous allons travailler avec une équipe diversifiée d’experts de la FAO et ONU-femmes pour améliorer la qualité des missions de supervision », a déclaré Rasha Omar.

Un projet enrichi

Au nom du ministre de l’Agriculture et Développement rural, le secrétaire général à l’agriculture, pêche et élevage, Ali Ramazani a encouragé les participants pour leur disponibilité et l’ardeur dont ils ont fait preuve durant les travaux. « Les objectifs définis dans ce projet ne seront jamais atteints sans votre participation collective et individuelle en dépit de sa clarté et de sa pertinence eu égard aux véritables besoins de financement qu’exige la matérialisation dans les faits de notre politique de développement agricole », a-t-il déclaré aux participants.

Pour lui, les résultats hautement positifs auxquels ils ont abouti traduits par la  qualité du document final prouvent à suffisance que la démarche, la stratégie, les objectifs globaux et spécifiques, ainsi que les activités programmées ont fait l’objet d’appropriation. Ainsi, a-t-il exhorté l’Unité de gestion du programme (UGP) à plus d’imagination et de cohésion dans le travail d’équipe pour que les populations bénéficiaires profitent réellement de l’opportunité qui leur est offerte d'assurer leur auto- développement.

Gypsie Oïssa Tambwe