Kinshasa : la 3e édition du slam pointe à l’horizon

Mardi 21 Janvier 2014 - 15:50

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L’inscription des slameurs de la ville en cours, prolongée jusqu’au 31 janvier au secrétariat de l’Institut français (IF), est en prévision du rendez-vous programmé pour le 15 février.

Le logo de Slam à KinLancé vers la fin de l’année, l’avis de l’IF à destination des slameurs de Kinshasa court encore. Jusqu’au début de la semaine dernière, les inscriptions se faisaient au compte- goutte, la Halle de la Gombe encourage donc plus les Kinois à s’inscrire à la 3e édition de slam à Kin. En effet, dans l’espoir de recevoir plus de candidatures d’ici à la fin des enregistrements en cours, l’IF signale qu’elle prévoit, après sélection des meilleurs, d’accueillir entre dix et quinze candidats sur la scène de la Grande Halle. Quinze serait le chiffre idéal.

Au moment de s’inscrire, chaque slameur est tenu de proposer trois textes. Le jury, composé de slameurs et de personnes proches du milieu, procèdera au tri des plus accrocheurs. Ils tableront, fait savoir la Halle de la Gombe, sur « la clarté de la langue, la cohérence, le sens et le niveau de la langue ». Les plumes les plus acérées de la ville sont donc les bienvenues.

Assez modeste, la première soirée slam à Kin avait eu pour cadre le Café de la Halle en 2011. La dernière en date s’était tenue fin 2012. En 2013, le rendez-vous des slameurs n’avait pas eu lieu. Mais en dépit de ce manque, il va sans dire que le passage de Grand-corps-malade à Kinshasa en février dernier avait ravivé la flamme du slam dans la capitale. Après son duo inédit avec Jupiter Bokondji, son pendant congolais, des slameurs de la place avaient presté aussi sur la scène slam du 23 février. Une sorte de transition entre le duo et la prestation personnelle de Grand-corps-malade. Choisis après une des rencontres organisées en matinée à Lemba, quartier et fief de Jupiter, puis à l’IF en début d’après-midi, vraisemblablement, les slameurs qui avaient participé au show étaient les coups de cœur de Grand-corps-malade. Costa et Yekima en avaient alors donné les prémices. Plus tard dans la soirée, Micro méga, un autre slameur local avait offert un intermède avant la fin du spectacle avec son clin d’œil à RFI dans Le profil du slameur. Dans ce texte qui fait l’apologie de la radio internationale, le slameur cite notamment Juan Gomez.

 

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Le logo de slam à Kin