La direction générale de l'Environnement et le CAB concluent un accord

Mercredi 4 Décembre 2013 - 16:51

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Le projet Central African Backbone (CAB), composante Congo, peut continuer la mise en œuvre de ses activités grâce à la signature du mémorandum relatif au plan d’action environnement avec la direction générale de l’Environnement

Le document a été paraphé le 4 décembre à Brazzaville entre le coordonnateur du CAB, Luc Missidibanzi, et le directeur général de l’Environnement, Benjamin Dzaba-Boungou. L’étape qui vient de se concrétiser par ce mémorandum est une exigence de la Banque mondiale et du gouvernement de la République du Congo.

Cette signature constitue la condition principale du décaissement de la composante 2 du projet « connectivité », ayant pour objectif de fournir du haut débit à la population et d’assurer l’interconnectivité régionale avec les pays frontaliers et les câbles sous-marins en fibre optique.

« [Ce document] constitue pour nous un élément du travail fondamental. De plus en plus, l’environnement apparaît comme étant un levier important de notre développement économique. Il constitue aussi un défi important, parce qu’aujourd’hui, il se trouve parmi les trois piliers du développement durable », a déclaré Benjamin Dzaba-Boungou.

Il a expliqué l’importance d’une étude d’impact. Il a précisé qu’elle concernait les écosystèmes très fragiles : si l’on ne prend pas garde à l’environnement, on assistera de plus en plus à des effets telles que les érosions. Tout en félicitant le projet CAB qui prend à cœur le volet environnement, le directeur général de l’Environnement a rappelé que la prévention et la précaution constituaient les grands principes cardinaux de l’environnement.

« C’est un projet que l’on a suivi de très loin et de très près. Je vous remercie pour cette passerelle que vous établissez entre votre projet et la direction générale de l’Environnement », a-t-il souligné.

Selon les termes de l’accord, les parties prenantes s’engagent, entre autres, à respecter la conformité des activités du projet avec le cadre juridique et institutionnel en matière d’environnement et les politiques de la Banque mondiale ; à veiller à la réalisation et à la validation des études d’impact environnemental et social initiées par le projet.

Ainsi, à travers ce mémorandum, il s’agira de clarifier les rôles respectifs de ces diverses institutions dans le suivi du respect des mesures de sauvegarde dans les activités ; de définir les attributions, les modalités, les coûts et les calendriers de remise des rapports par la direction générale de l’environnement.

Pour rappel, la coordination du projet a prévu, pour la mise en œuvre du CAB, l’élaboration d’un cadre de gestion environnementale et sociale suivi d’un cadre de politique de réinstallation.

Nancy France Loutoumba

Légendes et crédits photo : 

La signature du mémorandum (crédit photo Adiac)