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Laissons ...

Lundi 4 Septembre 2017 - 16:06

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Oui laissons, comme on dit en langue vulgaire, les "agités du bocal" que sont quelques intellectuels vivant hors de leur continent d'origine dénigrer les dirigeants africains dans l'espoir, heureusement fou, de jeter les peuples dans la rue. Ils ont suffisamment prouvé leur nocivité hier - cf. la Révolution française et la terreur qui s'en suivit, la Révolution bolchevique en Russie, la Révolution culturelle en Chine -  mais également aujourd'hui - cf. ce qui s'est passé en Libye avec l'assassinat de Mouammar Kadhafi - pour que les propos tenus par eux sur la place publique et relayés complaisamment dans la sphère médiatique n'aient aucun effet, aucune conséquence.

Intéressons-nous en revanche de très près au travail de fourmi qu'accomplissent, dans les pays comme le nôtre, les hommes et les femmes qui ont choisi de vivre dans leur patrie afin de contribuer à son émergence. Ecrivains, poètes, professeurs d'université, enseignants, formateurs en tous genres, ils prennent au fil du temps une place essentielle dans la société civile. Et ce mouvement ne peut que s'amplifier au fil du temps grâce à l'élévation lente mais continue du niveau de vie et à la généralisation des moyens de communication qui abolissent l'espace comme le temps.

Dans le moment où se met en place le programme qui doit donner un nouvel élan à notre pays, il n'est pas inutile de rappeler le rôle clé que jouent les intellectuels dans l'évolution d'une nation. Parce qu'ils débattent sans complexe des problèmes de ce temps, parce qu'ils émettent les idées d'où surgiront demain les grandes réformes, parce qu'ils contribuent de façon déterminante à la  formation des nouvelles générations, ils méritent une attention particulière de la part des autorités de la République.

Ils le méritent d'autant plus qu'ils n'ont pas choisi, eux, de vivre confortablement à l'étranger et de trahir leur pays dans l'espoir fou de déclencher l'une de ces révolutions qui ont causé tant de dégâts humains au cours des trois derniers siècles mais s'emploient, souvent dans des conditions difficiles, à diffuser les connaissances sans lesquelles tout progrès social serait illusoire, impossible. Rien n'est plus utile, dans le moment présent, que de les aider à mieux accomplir leur mission. 

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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