L'allocution du ministre congolais des Affaires étrangères à la 36e réunion ministérielle de la Francophonie (Monaco, 30-31 octobre 2019)

Vendredi 1 Novembre 2019 - 11:32

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- Monsieur le président,

- Mesdames et messieurs les ministres,

- Madame la secrétaire générale de l’OIF, chère Louise,

Je voudrais, à mon tour, remercier les autorités monégasques pour toutes les facilités et toutes les commodités dont ma délégation et moi-même bénéficions depuis notre arrivée ici à Monaco. Je les remercie aussi pour leur engagement de longue date - et jamais démenti – en faveur de la protection de l’environnement.

Mesdames et messieurs,

Je crois que le caractère inédit du  réchauffement climatique, tant par la rapidité de la dégradation de notre environnement naturel que par sa dimension universelle, n’est plus à démontrer. Aussi loin que nous remontons dans l’histoire de l’humanité, nous ne trouvons guère de traces que pour des phénomènes régionaux. Nulle trace d’un bouleversement d’une ampleur mondiale, nul vestige d’une mutation d’une envergure globale, comme l’est aujourd’hui le dérèglement climatique.

Pour sa part, la République du Congo a depuis longtemps pris la mesure de la grave menace que constitue le réchauffement climatique. En effet, mon pays, qui a signé et ratifié l’essentiel des instruments internationaux relatifs à la préservation de l’environnement et à la conservation de la biodiversité, a en maintes occasions donné la preuve de son engagement dans ce domaine, notamment, en prenant des initiatives innovantes.

C’est le cas de son ambitieux Programme national de reboisement, mis en place depuis une vingtaine d’années.

C’est aussi le cas, plus récemment, de la mise en place d’un Fonds bleu pour le Bassin du Congo, cette initiative portée par le président Denis Sassou N’Guesso et ses pairs d’Afrique centrale, qui constitue de l’avis des experts un appoint majeur aux politiques globales sur la préservation des écosystèmes.

Monsieur le président, madame la secrétaire générale, chers collègues.

En endossant la problématique vitale de la protection de l’environnement, en s’engageant à réconcilier l’humanité avec

la planète, notre Conférence se met au diapason des vraies préoccupations de nos peuples. Cette posture devrait renforcer

la visibilité de la Francophonie, notamment dans le domaine de la diplomatie multilatérale et au sein du système des Nations unies.

Une visibilité déjà fort appréciable dans l’action développée par notre organisation depuis quelques années, notamment

dans le domaine de la paix, de la démocratie et des droits humains. L’intense activité politique et diplomatique menée par

madame la secrétaire générale depuis sa prise de fonction est là pour l’attester. Nous lui adressons nos chaleureuses félicitations.

Sa voix généreuse a été écoutée, entendue et respectée.

Cette voix francophone doit continuer à être écoutée, à être entendue, à être respectée, partout où l’on discute de l’avenir

du monde, partout où l’on décide du destin des peuples.

Partout et en tout lieu, mesdames et messieurs, n’hésitez jamais de vous exprimer sur ces sujets... « en français, s’il

vous plaît ! ».

Je vous remercie.

Les Dépêches de Brazzaville

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