Le chaud et le froid

La météo est plutôt élevée ces derniers temps à Brazzaville et dans d’autres localités du Congo. Le climat social suit la même courbe mais avec heureusement de clémentes intermittences induites par la volonté de dialogue des parties concernées.

Le 4 mars, dénonçant des mesures gouvernementales " trop contraignantes " pour leur secteur d'activité, les syndicats des transporteurs en commun avertissaient le Premier ministre par lettre officielle d'une grève de trois jours consécutivement à leur préavis du 27 février resté sans suite selon les termes du courrier.

Invoquant le mutisme des autorités, l’intersyndicale est revenue à la charge menaçant de priver Brazzaville de transport en commun les 11-12 et 13 mars. Avant de rétropédaler à 48 heures de la date butoir à la suite d’une rencontre jugée fructueuse avec le gouvernement.

À en juger par les résultats obtenus, tout indique que les chauffeurs de bus, taxis, autobus et autres véhicules de transport privé et leurs employeurs devraient poursuivre leur travail comme d’habitude et la nuit tombée dormir du sommeil des « justes ». Autant dire que le dialogue est en mesure de déplacer les montagnes.

Dans ce cas précis, les seuls usagers qui n'ont aucune association pour défendre leur cause, ce sont les clients. Ils payent, en effet, très cher la négociation pour se rendre d'un point à l'autre de la ville dans une relation commerciale où, à Brazzaville surtout, comme avec le plus fort, la raison des transporteurs en commun dans la fixation du prix de la course est toujours la meilleure.

Vite que le service public du secteur reprenne son souffle !