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Le duel Copar-PCT

Mercredi 24 Juillet 2019 - 13:22

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La Convention des partis républicains (Copar) et le Parti congolais du travail (PCT) ont livré, le 21 juillet, une bataille électorale à enjeux présents et futurs à Kinkala, dans le Pool, lors des élections sénatoriales partielles destinées à attribuer le siège de Boko.

Comme l’ont indiqué les résultats rendus publics, le même jour, par le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, l’unique siège à pourvoir dans cette circonscription est revenu au PCT, qui l’a emporté par 61 voix contre 49 à la Copar. Le vainqueur a en fait rempilé, puisqu’il détenait ce siège dans le précédent mandat.

Il reste à établir quelques variables pour tenter d’expliquer les enjeux de cette confrontation pacifique. De prime abord, la victoire du PCT permet de mesurer le niveau de mobilisation de ses alliés dans le département du Pool. Elle n’a pas été si forte que cela, mais a permis tout de même un score au-dessus de la majorité requise qui était de 56 voix pour 111 votants.

La plus importante formation politique de la majorité présidentielle qui dispose de quarante-trois conseillers dans le Pool, soutenue en la circonstance par le MCCDI (Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral), le RC (Rassemblement citoyen), la DRD (Dynamique pour la République et la démocratie), le PULP (Parti pour l’unité, la liberté et le progrès) a allongé son assise électorale de dix-huit voix si tant est que ses propres conseillers ont voté pour elle.

En tout état de cause, la performance réalisée par la Copar renseigne sur le caractère relatif du vote partisan. Avec seulement huit conseillers, cette plateforme politique constituée autour du PRL (Parti républicain libéral), du CDA (Congrès des démocrates africains) et du CDR (Congrès pour la démocratie et la République) a arraché quarante-une voix supplémentaires, la majorité ne l’ayant devancée que de douze petites longueurs.

Ce scrutin sénatorial passé, les uns et les autres regardent désormais vers le futur le plus proche, à savoir 2021. Il serait instructif, dans cette optique, d’observer comment se positionneront la majorité présidentielle et la Copar, cette coalition de l’opposition qui siège au gouvernement.

Les Dépêches de Brazzaville

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