Le Fima s’intéresse aux groupes du Niari et de la Bouenza

Lundi 13 Janvier 2014 - 16:15

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En vue de valoriser l’identité culturelle congolaise dans toute sa pluralité, Médard Mbongo, directeur de la maison MB production et promoteur du Festival international des musiques et des arts (Fima), s’est rendu dans la ville de Dolisie du 10 au 11 janvier pour prendre contact et sélectionner les groupes de ces deux départements

Pour sa deuxième édition, le Fima a retenu trois groupes dans le département du Niari, à savoir les prestigieux Dolisiana, les Séraphins et enfin le groupe du frère Ngot (groupe chrétien), tous évoluant dans la ville de Dolisie. Le département de la Bouenza sera représenté au Fima par le groupe Paix Chaud, de Nkayi.  

Ce déplacement, considéré comme étant une quête des talents, a été marqué par une conférence de presse qui s’est tenue dans la salle des jeunes de Dolisie en présence de Félix Balenda, directeur départemental des arts et des lettres dans le département du Niari.

Après des échanges fructueux avec les médias de la place, Médard Mbongo a pu éclairer l’opinion publique sur les objectifs du festival. Et notamment sur les critères de sélection. Étant donné que le Fima regroupe des groupes de musiques chrétiennes, traditionnelles et profanes ainsi que des groupes de théâtre et des comédiens, le promoteur de cette activité a promis de diversifier la chose afin d’atteindre un public beaucoup plus large.

Pour Félix Balenda, ce festival est une chance donnée aux groupes des départements du Niari et de la Bouenza de se faire valoir et de prester aux côtés des groupes internationaux. « Nous avons de bons groupes par ici, mais qui peinent à se trouver des producteurs ; or je pense qu’à travers ce festival ils auront la chance de se faire des contrats », a-t-il indiqué, tout en remerciant le promoteur de l’événement.

En effet, le Fima est un espace idéal pour promouvoir la culture dans toute sa pluralité. Il a d'ailleurs pour buts : la découverte des talents, le brassage des cultures, la promotion de la culture à travers la musique et le théâtre, ainsi que le renforcement des liens entre artistes et mélomanes.

Ainsi, à en croire son promoteur, cette deuxième édition du Fima qui se tiendra du 1er au 5 mars prochain à Pointe-Noire, sera particulière. Car, dit-il, non seulement elle connaîtra la participation des artistes des deux Congo comme lors de la première édition, mais également du Bénin, du Niger, du Gabon et du Burkina Faso.

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

Le présidium du Fima (© Adiac)