Opinion

  • Humeur

Le libertinage, une voie de grossesses précoces chez les adolescentes

Samedi 11 Août 2018 - 16:39

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


On constate de plus en plus la présence des filles mineures accompagnées de leurs mères dans les maternités venant pour accoucher. Ce fait est dû à la fréquentation des milieux libertins et des débits de boissons par  ces mineures. Car après s’être empiffrées d’alcool, elles se livrent aux ébats sexuels sans protection qui se terminent souvent par des grossesses précoces indésirées.  Et de façon générale, l’âge des auteurs de ces grossesses varie entre 14 et 17 ans.

En fréquentant  ces lieux de débauche jusqu’aux heures tardives, voire jusqu’à l’aube, ces adolescents foulent au pied l’autorité parentale, empêchant même les parents d’aller se défouler dans ces milieux réservés aux adultes.

Cependant,  dans nos quartiers, certains endroits se sont transformés en des kermesses à bière. Nous citerons, par exemple, à Pointe-Noire, le croisement des avenues la Base et Pemba. Cette zone est devenue un  refuge des adolescents qui ne s’inquiètent de rien, prenant du plaisir à boire de l’alcool  jusqu’au petit matin. « Où sont passées les patrouilles policières nocturnes pour traquer tous ces petits enfants ? », s’est interrogé, la semaine dernière, un parent qui a vu sa fille dans les parages. Cette dernière avait déserté la maison pendant quelques jours et venait chaque nuit dans ces lieux pour boire et danser avec ses amis.

 Pourtant, ces  adolescents qui commencent précocement cette vie accélérée sont  informés des ravages du sida  et autres maladies vénériennes lorsque l’on ne fait pas usage du préservatif. Les parents se trouvent comme dépourvus de moyens coercitifs pour arrêter net la volonté de leurs enfants de fréquenter ces endroits.  Concernant le sida, l’OMS  demande aux gens chaque 1er décembre de l’année à lutter efficacement contre cette maladie par le port du préservatif, la fidélité ou l’abstinence.

En effet, les tenanciers de ces lieux de plaisir doivent travailler en synergie avec les forces de l’ordre pour refouler ces adolescents. Il sied de dire que l’avenir d’un pays dépend de sa jeunesse. Et si aujourd’hui les adolescents se complaisent à fréquenter les lieux de débauche, quel sera l’avenir  du Congo ? Où sont alors les forces de l’ordre pour dissuader ces adolescents ?  On a comme l’impression que l’autorité parentale n’a plus sa raison d’être vu les proportions inquiétantes que prend ce phénomène de grossesses précoces ces derniers temps.

Affaire à suivre !

Faustin Akono

Faustin Akono

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Humeur : les derniers articles