Les brèves du monde

Samedi 15 Mars 2014 - 16:30

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Rwanda : Pascal Simbikangwa condamné à 25 ans de prison pour génocide

La cour d’assises de Paris a reconnu l’ancien chef des services de renseignement coupable de génocide et de complicité de crimes contre l’humanité, au terme d’un procès qui a duré six semaines.Selon la cour, le fait que l’accusé conteste avoir vu le moindre cadavre en dépit de ses multiples déplacements, il participe manifestement de sa volonté de minimiser son rôle et de dissimuler la parfaite connaissance qu’il avait du génocide qui se déroulait sous ses yeux. Pour elle, Pascal Simbikangwa a bien distribué des armes aux miliciens Interahamwe qui tenaient les barrages dressés dans la capitale Kigali et « donné des instructions pour que les Tutsi soient systématiquement exécutés sur le champ ». Sa défense a annoncé envisager de faire appel et a dénoncé un procès politique, comme elle l'avait déjà fait dans sa plaidoirie.

Algérie : six candidats retenus pour l’élection présidentielle

Le Conseil constitutionnel algérien a retenu six candidats au scrutin du 17 avril prochain, dont le président sortant, Abdelaziz Bouteflika a annoncé le président de cette institution Mourad Medelci. En plus du chef de l’Etat qui se présente pour un quatrième mandat, figurent aussi l’ancien chef du gouvernement Ali Benflis, Moussa Touati du Front national algérien (FNA), Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des Travailleurs (gauche), Abdelaziz Belaid du Front El Moustakbal et Ali Fawzi Rebaine du parti Ahd 54.

Soudan
Amnesty International dénonce une recrudescence des violences au Darfour

Le rapport de l’organisation rendu public le 14 mars dénonce les violences commises en 2013 entre les tribus arabes au Darfour, ayant causé le déplacement de 460 000 personnes en une année. En effet, des centaines de villages ont été pillés, des civils délibérément pris pour cible et près d’un demi-million de personnes ont été déplacées, suite aux violences opposant notamment les tribus Misseryiat et Salamat. Ces deux tribus arabes en compétition pour les terres et les maigres ressources. D’après le document, ces violences sont la conséquence de la crise économique qui sévit au Soudan. « Khartoum ne finance plus ces tribus comme elle faisait autrefois ». Amnesty International dénonce également le mutisme de Khartoum face au désastre. Selon elle, le gouvernement n’a pas pu mettre fin à l’impunité qui existe au Darfour en veillant à ce que les auteurs présupposés d’atteintes aux droits humains soient traduits devant la justice. « Pire, le gouvernement soudanais a souvent empêché la mission conjointe de l’ONU et de l’UA (Minuad) de se rendre dans les zones de conflit afin de protéger les populations », indique le rapport.

Mali : l’Unesco salue le début des travaux de reconstruction des mausolées de Tombouctou

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a annoncé le début des travaux de reconstruction des mausolées à Tombouctou qui font partie du patrimoine mondial endommagés au cours de l’occupation du nord et du centre du Mali par des groupes armés en juillet 2012. Dans un communiqué de presse publié le 15 mars, la Directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova a souligné l’importance de la réhabilitation du patrimoine culturel de Tombouctou, qui d’après elle, est capitale pour la population malienne, pour les habitants de la ville et pour le monde. La reconstruction, qui sera confiée à un groupe de maçons locaux sous la supervision de l’Imam de Djingareyber, devrait durer un mois. Le projet a été financé par le Mali et l’Unesco avec le concours d’Andorre, du Royaume de Bahreïn, de la Croatie, de Maurice et grâce au soutien logistique de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Les mausolées et les édifices qui témoignent de l’âge d’or de Tombouctou en tant que centre économique, intellectuel et spirituel au 15ème et 16ème siècle avaient été détruits lors de l’occupation du pays par les extrémistes

Yvette Reine Nzaba