Lire ou relire : "Le labyrinthe des roses" de Raymond Loko

Jeudi 4 Avril 2019 - 21:42

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Le roman, paru aux Editions Langlois Cécile, consacre sa trame narrative à la peinture d’une double réalité pathétique de l’Afrique contemporaine à la population désunie et xénophobe.

Le réalisme constitue l’un des axes majeurs qui donnent à l’ensemble de l’œuvre une coloration qui transporte le lecteur et le place au centre du récit, comme s’il était témoin oculaire des faits littéraires aux sensations dédaigneuses.

A travers " Le labyrinthe des roses", l’auteur veut saisir des milliers de lecteurs en les invitant à la prise de conscience, car aujourd’hui où le numérique est presque présent dans tous les domaines de la vie, le monde est devenu comme une toile cousue par une ribambelle de personnes qui ne se regardent pas en chien de faïence mais s’acceptent au contraire.

Aussi l’image de la femme trouve-t-elle, dans le concert des intrigues livresques, une place de choix. Celle-ci revêt un caractère ambivalent : appréciatif et dépréciatif.

En effet, la mort d’Espoir, sa maîtresse, laisse Mpiaka, le personnage principal du roman, sans souffle avant de voir s’abattre sur lui comme un impétueux tonnerre, un deuxième malheur. La séparation d’avec son épouse.

Contre tout désespoir, Mpiaka choisit de quitter le Congo et va chercher le repos paisible ailleurs, loin des soucis de tous genres. C’est alors que commence une série de périples périlleux en Afrique : le Mali, le Burkina Faso, le Sénégal, le Niger, la Libye, le Tchad et le Cameroun avant de rencontrer Carima, d’origine libanaise, la rose qui le sort du labyrinthe et lui permet de redonner un sens à sa vie.

Raymond Loko est un écrivain congolais. Il est poète, romancier et dramaturge. "Le Labyrinthe des roses" et "Les mains vides" constituaient au départ un seul roman que l’auteur a préféré publié séparément, afin d’intéresser un public plus large. Le rythme de vie actuelle ne prédispose guère les lecteurs moins passionnés de parcourir des romans fleuves comme "Le Rouge et le noir" de Stendhal.

Aubin Banzouzi

Légendes et crédits photo : 

Couverture du livre

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