Lire ou relire : « Le voyage d’Aurore » de Nadia Origo

Jeudi 25 Juillet 2019 - 20:15

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Avec la publication de ce roman, la romancière tire la sonnette d’alarme et interpelle l’homme pour la sauvegarde de la planète bleue.

La lutte contre la déforestation constitue le leitmotiv de ce roman d’aventure subdivisé en six chapitres. Celle-ci est le combat de Forêt-Source, une Association apolitique implantée à Libreville. La sensibilisation des habitants demeure le moyen efficace pour mieux se faire entendre. D’où le titre de l’ouvrage.

Aurore est une jeune étudiante gabonaise âgée de vingt ans et membre de Forêt-Source. En compagnie de Pilli et Gal, ces deux coéquipiers et membres de la même Association, elle effectue une première mission de service à destination de « Makokou, capitale provinciale de L’Ogooué-Ivindo ». Cette mission, qui dure quinze jours, est une occasion fortuite pour Aurore qui a une conception moderne mais naïve de son pays. Cette appréhension est nourrie par les photos et les documentaires.

Trois axes majeurs peuvent être retenus de ce périple : la déception d’Aurore face à la précarité des conditions dans lesquelles vivent les Librevillois et les habitants des villages visités et l’absence d’une politique d’accompagnement en vue d’un bon fonctionnement et une bonne organisation. De cette situation lugubre résultent sa colère et des questions liées à la sensibilité de l’héroïne : la réussite de la campagne de sensibilisation ; la joie d’Aurore à la suite de la découverte, au sein de la forêt équatoriale, de cette nature sauvage et luxuriante au « parfum agréable et délicat », qui « contribuait à la combler et à la rassasier », celle du laboratoire abandonné regorgeant des riches vestiges sur la faune et la flore  et celle des « magnifiques rapides de Loaloa » pour terminer par « les chutes de la Mvoung »

L’écrivaine Nadia Origo est titulaire d’un doctorat en environnement et développement durable. Elle est fondatrice et directrice de la Société OrigraphCom dont la Doxa Editions est l’une des branches.

Aubin Banzouzi

Légendes et crédits photo : 

Couverture du livre

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