Littérature : présentation et dédicace du roman "Mémoires de Lucy, le combat d’une vie"

Jeudi 27 Juin 2019 - 21:58

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le club de lecture de l’Institut français du Congo, le Mouvement international des leaders et la fondation Sounda ont organisé, le 22 juin, dans la salle de conférence du ministère de l’Economie forestière, la cérémonie officielle de dédicace du roman du jeune écrivain congolais, Duval Moukoueri Gambou.

Le panel était constitué d’écrivains, en l’occurrence Duval Moukoueri Gambou, auteur du roman à l’honneur, Danièle Sassou Nguesso, présidente de la fondation Sounga et préfacier des "Mémoires de Lucy", le lieutenant-colonel Aline Olga Lonzaniabeka, présidente de Fawe-Congo qui a eu l’honneur de faire la critique de l’œuvre et Ing Télémine Kiongo comme modérateur.

Plusieurs hommes et femmes de lettres ont pris part à ce fructueux échange littéraire ayant permis de valoriser une fois de plus la femme africaine contemporaine. Danièle Sassou Nguesso a dès le début remercié la ministre Rosalie Matondo qui a mis la salle de conférence du palais des verts à leur disposition pour le déroulement de cette cérémonie de dédicace. Elle a également expliqué les raisons qui l’ont motivée à préfacer cette œuvre. « Ce roman montre avec les mots les plus adaptés la condition de la femme africaine aussi bien en Afrique qu’en Occident. Et c’est avec un talent indéniable que M. Duval Moukoueri met en évidence les multiples facettes de cette triste réalité à laquelle la plupart des femmes africaines sont encore soumises, malgré les avancées du combat féministe », a-t-elle affirmé.  

L’écrivaine Aline Olga Lonzaniabeka a présenté succinctement le livre en retraçant l’itinéraire de Lucy, l’héroïne dont l’histoire, fictionnelle certes, laisse aux lecteurs deux sentiments ambivalents : regret et émerveillement. Le premier, tributaire de la dilution d’un talent, d’un magnifique travail rigoureux d’écriture qui rappelle la belle époque classique de la littérature française, dans ses exigences normatives. « Ce roman laisse s’échapper des sentiments troubles, des regrets fugitifs, des souhaits et des rêves tronqués, des souvenirs abhorrés qui vous disent que chaque mot placé à l’endroit n’est pas un effet de sauvette mais bien le cri justicier d’un cœur partagé par le souci du développement et de la prise de conscience de l’Afrique à travers les couches sociales qui la construisent », a-t-elle laissé entendre.

Puis s’en est suivie la phase de questions auxquelles les membres du panel ont répondu avec brio. Le débat a mis sans nul doute en évidence la valeur littéraire et anthropologique de ce roman, au point qu’au moment tant attendu des dédicaces, tous les exemplaires présentés ont eu des preneurs. Le modérateur et d’autres écrivains, à l’exemple du poète international Huppert Malanda, ont souhaité bon vent au jeune romancier qui a enrichi la littérature congolaise par un chef-d’œuvre.

Aubin Banzouzi

Légendes et crédits photo : 

Les membres du panel et l'auteur au centre

Notification: 

Non