Livre : Mavi Touzolana Diabankana appelle à la restauration de l’image africaine

Vendredi 26 Juin 2020 - 13:28

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Publié aux éditions Darash, « Refaire l’image, le tremplin de la génération étendard » est le deuxième ouvrage de Mavi Touzolana Diabankana dans lequel l’écrivain congolais propose une passerelle à emprunter pour restaurer l’image de l’Afrique en général et du Congo, en particulier.

Des maux nuisant à l’épanouissement de l’Afrique tels que : le tribalisme, l’acculturation, l’égo, le laxisme, la délinquance juvénile, la pauvreté… sont à l’origine de l’écriture de ce livre, « Refaire l’image, le tremplin de la génération étendard », de Mavi Touzolana Diabankana.

C’est avec intensité que l’auteur plonge le lecteur dans ce récit dynamique et interpellatif. « J’ai pour héritage précieux le Congo, j’ai pour identité l’Afrique. Rien de plus attrayant que de voir une nouvelle image de mon peuple, ma nation tout entière et mon continent bien aimé. J’ai soif du renouveau, concrètement ; je veux admirer le progrès africain par des Africains et pour des Africains », écrit-il dans les premières lignes de cet essai de cent trente-deux pages.  

Ouvrage reparti en dix chapitres, « Refaire l’image, le tremplin de la génération étendard » est un appel parmi tant d’autres, à la réhabilitation de l’Afrique et du Congo pour un essor évident. En près de soixante ans d’indépendance, Mavi Touzolana Diabankana estime que le continent peine à trouver ses repères et c’est encore un esprit individualiste, animant le continent, qui pense braver seul les montagnes. « Jusqu’à quand, en sera-t-il toujours ainsi dans nos pays ? Il y a bien plus de défis qui requièrent pourtant tout notre engagement non pas aux relents individualistes, égoïstes et haineux mais aux parfums d’une collectivité mutuellement soutenue et indéfectible », s’interroge l’œuvre, tout en projetant un idéalisme prolifique.

« Pris de plein fouet par le phénomène de mondialisation, l’assurance de reconstruire le continent s’abrège à petit feu. Alors il faut agir et vite. Il faut rapidement en finir avec les dissensions internes. Il faut combattre l’acculturation, vaincre le présentéisme, relancer le modélisme dans l’enseignement et faire affranchir la loi de la complaisance. Tourner la page et refaire notre portrait, tel est l’impératif qui s’impose maintenant aux Africains », estime Mavi Touzolana Diabankana. 

A en croire ses propos, l’espoir de l’Afrique repose désormais entre les mains de sa jeunesse. Elle est, soi-même, un espoir à la condition d’être plus pragmatique qu’idéologique, juste que juge. Ainsi, ce livre s’adresse non pas à une catégorie de personnes, mais à tous les âges. L’auteur entend par jeune, une disposition d’état d’esprit.

Par ailleurs, « Refaire l’image », c’est aussi un appel à l’endroit de la nouvelle génération africaine qui à l’affût des cultures d’emprunt oublie soit par ignorance, soit par indifférence, le combat des héros de la cristallisation de la conscience noire.

Notons que Mavi Touzolana Diabankana est pétrochimiste de formation. Son premier ouvrage s’intitulait « Etudes et optimisme : une combinaison rassurante ». Le jeune écrivain est, actuellement, coordonnateur d’un groupe de jeunes pour le changement, dénommé « Jeunes Impacts ».

Merveille Atipo

Légendes et crédits photo : 

1- La couverture du livre/DR, 2- L’auteur de l’œuvre/DR

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