Lutte contre la pauvreté : l’ACBF et le gouvernement initient un plan stratégique commun

Mardi 29 Août 2017 - 16:00

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Dans l’idée de permettre à l’Etat congolais d’évaluer les besoins en renforcement des capacités, de lutte contre la pauvreté et de disposer des axes prioritaires de concentration pour le programme-pays, le ministère du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, en partenariat avec la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) a lancé, ce mardi 29 août à l’hôtel Radisson Blu, une étude portant sur la question.  

Cette étude qui sera basée sur le projet de renforcement des capacités en statistiques, en étude prospective et planification pour la lutte contre la pauvreté en République du Congo, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de l’accord de don signé le 18 mai 2017, entre l’ACBF et la République du Congo.

Spécifiant le bien-fondé de cet accord, la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghyslaine Ebouka Babackas, a précisé qu’il intègre un contexte particulier marqué par la baisse des recettes publiques ayant aussi pour corollaire les difficultés pour l’Etat d’honorer tous ses engagements financiers. Ce qui justifie la présence du Congo en qualité de membre au sein de cette institution panafricaine. Une présence qui, selon elle, permet à notre pays de bénéficier d’un appui qui prendra une dimension particulière en ces jours de recherche de solutions à long terme de sortie de crise économique. « A travers sa vision d’un avenir lumineux pour le Congo, le chef de l’Etat dans son projet de société, notamment " La marche vers le développement", voudrait que nos efforts soient focalisés sur la mise des femmes et des hommes au cœur du développement, plus précisément au travers le renforcement des capacités des populations à l’emploi par la formation qualifiante », a souligné la ministre du plan.

Etayant les différents axes clés de cette étude que quatre consultants recrutés se déploieront sous peu sur le terrain pendant 30 jours pour la collecte et le traitement des données, elle a souligné que cette expertise nous permettra de disposer des données factuelles sur les domaines prioritaires afin d’accélérer le développement harmonieux, inclusif et durable du pays. D’autant plus, le gouvernement est engagé dans la préparation d’un nouveau plan national de développement qui doit identifier, analyser et définir l’ensemble des besoins en renforcement des capacités des acteurs du secteur public, privé et des organisations de la société civile.  

« Les résultats de cette expertise devront nous permettre d’identifier les besoins, tout en mettant un accent particulier sur les besoins découlant des stratégies globales et sectorielles adoptées par le gouvernement à travers les axes retenus dans le plan national de développement 2012-2016 », a-t-elle encore ajouté.

Intervenant pour le compte de l’ACBF, notamment en sa qualité d’administrateur de programmes de cette institution, Oula Coulibaly a précisé que l’étude sur l’évaluation des besoins en renforcement des capacités est un moyen que son organisation utilise depuis dix ans. Car, des études similaires ont été conduites par l’ACBF dans d’autres pays, parmi lesquels, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Cependant, cette année, en dehors du Congo, les mêmes études seront conduites en Guinée-Conakry, Mauritanie et Guinée-Bissau. « L’ACBF a été créée en 1991 à la volonté des gouvernements africains et des institutions multilatérales à savoir : la Banque mondiale(BM), la Banque africaine de développement (BAD) et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Elle compte aujourd’hui 39 pays membres africains et 13 partenaires non-africains », a indiqué, Oula Coulibaly.                 

 

 

 

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