Lutte contre le paludisme : des moustiquaires distribuées aux refoulés de Brazzaville.

Jeudi 12 Juin 2014 - 17:41

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 Les Congolais refoulés de Brazzaville cantonnés pour le moment au site de Maluku, dans la périphérie de la ville de Kinshasa, vivent dans des conditions propices à l’émergence des maladies. 

Pour aider ces compatriotes à se protéger contre le paludisme, cette maladie qui affecte plus les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans,  l’Association de santé familiale (ASF) vient de voler au secours des refoulés de Brazzaville. Cette association qui lutte contre le paludisme vient de distribuer à ces expulsés plus de deux mille moustiquaires imprégnées d’insecticide et des purifiants d’eau.

En posant ce geste humanitaire, l’administrateur d’ASF, Nestor Akibayar,  laisse entendre que "cette action vise notamment à mettre ces expulsés à l’abri du paludisme et des maladies d’origine hydrique pendant leur séjour sur ce site". Ce geste, poursuit-il, constitue une réponse au plan établi par le Programme nationale de lutte contre le paludisme (PNLP).

L’assistance de l’ASF aux refoulés de Brazzaville est au faite la réponse à la demande du ministre provincial de la Santé qui a demandé à cette organisation d’aider ces compatriotes qui vivent des moments difficiles. «Nous avons été sollicités par le ministre provincial de la Santé de Kinshasa, le PNLP, pour que nous puissions les accompagner dans l’effort qui consiste à soutenir tant soit peu nos compatriotes expulsés de Brazzaville. C’est pour cette raison que nous avons accompagné le ministre provincial de la Santé pour distribuer ces moustiquaires imprégnées d’insecticide et des purifiants d’eau», déclare Nestor Akibayar.

 Le geste ne pouvait que réjouir ces refoulés qui ont presque tout perdu et qui cherchent à se réintégrer dans leur communauté. "Ce geste constitue un réel soutien pendant notre séjour sur ce site. Ces moustiquaires vont nous aider, aider nos parents et nos enfants à lutter contre les moustiques qui causent des diverses maladies dont la malaria», dit un refoulé. L’assistance de l’ASF tombe à point nommé car point n’est besoin de rappeler que ces compatriotes vivent dans des conditions qui les exposent aux maladies et autres intempéries. Les enfants sont les plus exposés parce qu'ils sont vulnérables. Il est donc temps que le gouvernement puisse prendre des mesures efficaces pour protéger ces refoulés.

alin nzuzi