Lutte contre les cancers de l’enfant : la fondation Calissa Ikama dresse son bilan après neuf ans d’existence

Mercredi 26 Juillet 2017 - 18:57

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Avec pour devise "Soigner pour guérir, éduquer pour protéger", la Fondation Calissa Ikama pour la lutte contre les cancers chez l'enfant au Congo a commémoré ses neuf (9) ans d’existence, une occasion pour elle de dresser le bilan de son action en faveur de cette pathologie.

La Fondation Calissa Ikama s’est appuyée sur la déclaration du Dr Fatoumata Binta Diallo, représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Congo, à l’occasion de la première célébration de la "Journée internationale des cancers de l’enfant" pour faire une évaluation de son action.

Dans cette allocution, le Dr Fatoumata a présenté les 3 principaux facteurs de risque des cancers de l’enfant, à savoir : l’irradiation ionisante ; la constitution génétique ; et les infections virales cancérigènes. Elle a ensuite  admis que, même si les cancers pédiatriques étaient guérissables dans 70 à 80% de cas, dans les pays à faible revenu, les cancers pédiatriques étaient une fatalité en raison du diagnostic tardif, du manque d’équipements et de médicaments, de l'insuffisance de connaissances des professionnels de santé, et des coûts très élevés des médicaments, dans la plupart des cas à la charge des parents.

Enfin, elle a préconisé cinq mesures à prendre pour inverser cette tendance, à savoir promouvoir les dépistages des cancers ; investir dans la surveillance et le contrôle des cancers ainsi que dans l’élargissement des soins oncologiques particulièrement chez l’enfant ; mettre en place des programmes psychosociaux et de réadaptation pour les familles ; créer des environnements scolaires, professionnels et urbains sains et enfin déconstruire les mythes et clichés.

Enfin, le secrétaire général de la Fondation Calissa Ikama, Jean Jacques Makaya, a indiqué que chaque partie impliquée directement ou indirectement (pouvoir public, professionnels de santé, acteurs non étatiques,...) devrait faire une analyse objective et réaliste de son action et, en cas de besoin, redresser le tir. C’est à cette seule condition que l’ensemble des efforts conjugués pourront apporter les résultats escomptés.

A propos, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a souligné, la nécessité d’encourager les initiatives du partenariat public-privé dans la prise en charge des cancers, en particulier à travers les associations de lutte à l’instar de la Fondation Calissa Ikama dont elle a loué les efforts.

 

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Calissa Ikama Photo 2 : le Dr Fatoumata Binta, représentante de l'OMS au Congo

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