Mali : les djihadistes enregistrent plusieurs pertes dans des combats

05-04-2018 20:19

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L’information a été donnée, le 5 avril, par le porte-parole de l’état-major français, le colonel Patrick Steiger, citant à titre d’exemple une trentaine d'insurgés islamistes tués le 1er avril par les forces françaises et maliennes, lors d’une confrontation près de la frontière avec le Niger.

D’après le porte-parole de l’état-major français, l'accrochage avait eu lieu dans le cadre d’une « opération de reconnaissance et de contrôle de zone dans la région d’Akabar, menée depuis le 28 mars par un détachement de commandos parachutistes de Barkhane et des Forces armées maliennes (Fama), en liaison avec les Forces armées nigériennes et accompagnés par un groupe d’autodéfense local ». « Le 1er avril, ils ont été confrontés à un GAT (Groupe armé terroriste, ndr) estimé à une soixantaine d’individus, à environ 90 km au sud de Ménaka et à 3 km de la frontière nigérienne », a-t-il expliqué, ajoutant que cette zone servait de refuge au groupe djihadiste Etat islamique au Grand Sahara.

Du fait de l’ampleur des combats, « l’opération Barkhane a engagé deux hélicoptères de combat Gazelle et deux Mirages 2000, mais aucune frappe aérienne n’a eu lieu », a poursuivi Patrick Steiger. De ces affrontements, il en est résulté des « pertes » à déplorer « côté malien », a-t-il indiqué, sans plus de détails. Le colonel a néanmoins affirmé qu’aucun soldat français de l’opération Barkhane n’a été tué ou blessé.

Evoquant les affrontements de la région d’Akabar, le groupe armé malien MSA (Mouvement pour le salut de l’Azawad, issu de l’ex-rébellion) a fait état sur sa page Facebook de « deux combats qui ont opposé la coalition MSA-Gatia(Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés, ndr) aux malfrats dans la région de Menaka », le 1er avril, en avançant un bilan de «trois morts et cinq blessés, côté MSA-Gatia ».

Depuis 2013, les groupes djihadistes ont été chassés du nord du Mali, mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques. Ces trois dernières années, leurs assauts se sont étendus au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

 

 

Nestor N'Gampoula

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