Marche sportive: la septième édition "Ndembo ya makasi" prévoit beaucoup d’innovations

Le but  de la compétition est de rassembler et de fédérer autour du sport. Le départ sera donné devant le Complexe sportif de Kintélé et très vite, les  marcheurs escaladeront les collines pour revenir au stade. Un circuit en boucle de 11 km qui permettra aux participants, surtout les nouveaux, de  découvrir des endroits qui ne leur sont pas familiers. La particularité de "Ndembo  ya makasi" c’est de marcher  particulièrement dans la nature mais en binôme, parce que dans les hauts et les bas , il faut savoir  se serrer les coudes.

A chaque édition, son innovation. Cette année, la Ligue a voulu apporter du changement en associant à cette septième édition trois autres activités. Le Dr Depaget va  communiquer aux participants l’intérêt de la pratique sportive. La Ligue a également invité le groupe Salsa idéal à se produire en vue de donner, selon son président, du plaisir aux participants après la marche. Ce n’est pas tout. Elle a promis de mettre en avant certaines associations qui peuvent intéresser les travailleurs. Aussi, pour la réussite de cette édition, elle va faire venir une association qui donne les cours de percussion aux enfants orphelins de Notre-Dame de Nazaret, à Mpila.

« Ils se sont déjà produits à l’Institut français du Congo cette année en janvier et février. Nous nous sommes entendus avec eux pour venir se produire le jour de la compétition, parce que cela peut donner envie à des travailleurs d’amener leurs enfants à apprendre les cours de percussion. En mettant en avant cette association, c’est une manière aussi de vendre son talent auprès des entreprises qui peuvent les aider », a-t-il expliqué.  

La Ligue estime que "Ndembo ya makasi", une initiative du cabinet Communica, est un véritable challenge pour les participants.  Elle est née de la volonté de créer une marche qui soit différente de celle organisée sur les artères de la ville capitale.

« Cette marche n’est pas donnée à tout le monde. L’idéal était de créer quelque chose qui soit différent de tout ce qu’on constate dans l’environnement. Il faut qu’on y arrive. Il faut offrir aux participants un véritable défi pour eux. Chaque fois, on a réussi parce que tous ceux qui viennent, à l’arrivée ont la satisfaction d’avoir surmonté le défi », a expliqué le président de la Ligue.

Rodrigue Dinga a, par ailleurs, souligné que cette marche qui gagne en notoriété a encore un parcours à faire, à savoir accroître le nombre de participants puis intéresser d’autres pays frontaliers. « Je considère qu’on a encore rien fait. Nous voulons multiplier les stratégies pour attirer nos frères frontaliers. C’est à ce niveau qu’on travaille pour qu’on puisse avoir aux prochaines éditions les partenaires d’autres pays », a  t-il conclu.